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#4ANS #BILAN #LOGEMENT

Depuis le début du mandat, la question de l’accès au logement et de l’impact de l’habitat sur l’environnement est au cœur des préoccupations du Gouvernement.

#1JOUR1INFO : Nos mesures pour un logement plus accessible et moins consommateur d’énergie

NOTRE ENGAGEMENT POUR MIEUX LOGER LES FRANÇAIS

Favoriser l’accès au logement pour les plus vulnérables

  • Dans le cadre du Plan Logement, les personnes bénéficiant de l’hébergement d’urgence peuvent être orientées vers un accès au logement avec un accompagnement social adapté à leurs besoins. 47 940 personnes ont pu bénéficier de ce dispositif en 2020, +15% par rapport à 2017
  • Prolongation de la trêve hivernale dans le cadre de la crise sanitaire
  • 250 000 nouveaux logements sociaux construits en 2021 et 2022, pour un investissement de 38 milliards d’euros
  • Mise en œuvre de dispositions spécifiques aux étudiants dans le cadre de la réforme des APL, afin de garantir le maintien ou la hausse du montant perçu auparavant.

Accompagner les ménages dans la rénovation thermique des logements

  • Transformation du crédit d’impôt à la transition écologique en MaPrimeRenov’, afin de permettre à l’ensemble des ménages de bénéficier d’un financement adapté à leur situation pour la réalisation de travaux performants de rénovation énergétique de leur logement. Sur l’année 2021, plus de 380 000 dossiers ont été déposés.

Au total, plus d’1 million de logements bénéficieront de MaPrimeRenov’ d’ici à 2022.

  • Dans le cadre du plan #FranceRelance, 6,7 milliards d’euros sont dédiés à la rénovation énergétique des bâtiments dont 2,2 milliards d’euros iront à MaPrimeRénov’ sur la période 2021-2022.

En Charente, 3 994 logements ont un dossier MaPrimeRénov validé au 31 octobre 2021.

Lutter contre l’habitat indigne et l’occupation illégale de logements

  • Renforcement des sanctions pour les marchands de sommeil dans le cadre de la loi ELAN
  • Simplification, pour les propriétaires, de la procédure d’expulsion de l’occupant d’un logement occupé illégalement
  • Interdiction de la location de toutes les passoires thermiques à compter de 2028.

FOCUS SUR MON TRAVAIL A L’ASSEMBLEE NATIONALE

Rapporteure de la loi portant évolution du logement, de l’aménagement et du numérique (dite loi « ELAN »)

Ce texte s’articule autour des quatre priorités suivantes : construire plus, mieux et moins cher en facilitant la démarche de construction tout en responsabilisant les acteurs sur les objectifs à atteindre ; restructurer et renforcer le secteur du logement social ; répondre aux besoins de chacun et favoriser la mixité sociale ; améliorer le cadre de vie de Français et renforcer la cohésion sociale.

Mesures phares :

  • Simplification des normes, pour construire plus et plus vite
  • Accélération des procédures et action contre les recours abusifs contre les permis de construire
  • Facilitation de la transformation des bureaux vides en logements, à travers la mise en œuvre d’un bonus de constructibilité et ajustement des normes pour faciliter les reconversions
  • 100% des logements neufs sont désormais évolutifs
  • Réorganisation du secteur HLM pour construire plus de logements sociaux, en donnant de nouveaux outils aux organismes
  • Amélioration de la transparence dans l’attribution des logements sociaux
  • Facilitation de l’accession à la propriété pour les locataires HLM
  • Création de VISALE, une garantie gratuite pour tous les étudiants qui leur permet de ne plus avoir à demander de caution à un tiers
  • Réquisition de locaux vacants pour héberger des sans-abris
  • Expérimentation de l’encadrement des loyers dans les collectivités territoriales volontaires
  • Renforcement des sanctions pénales et financières pour les locations touristiques abusives
  • Renforcement de la lutte contre les marchands de sommeil.

Cette loi a été promulguée le 23 novembre 2018.

Loi portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets (dite loi « Climat »)

La loi « Climat et Résilience » est issue des travaux de la Convention citoyenne pour le climat, lancée par le Président de la République à l’été 2019. Ce texte porte l’ambition d’ancrer l’écologie dans le quotidien des Français.

J’ai travaillé particulièrement sur le titre « Se Loger », qui vise à accélérer la rénovation énergétique des bâtiments et à lutter contre l’artificialisation des sols.

Mesures phares :

  • Mise en œuvre d’un nouveau diagnostic de performance énergétique (DPE), qui prend en compte la consommation énergétique de son logement ainsi que la performance environnementale, avec les émissions de gaz à effet de serre
  • Mise en place d’un accompagnateur à la rénovation, pour aider les ménages dans leur rénovation énergétique, du début à la fin de leur projet
  • Déploiement d’aides sur le temps long, en matière de rénovation énergétique
  • Définition d’une trajectoire d’interdiction de mise en location des passoires énergétiques.

Cette loi a été promulguée le 22 août 2021.

Mon travail sur la loi Climat et Résilience

#4ANS #BILAN #AGRICULTURE

Depuis le début du mandat, nous avons réalisé des investissements sans précédent et soutenu les secteurs de l’agriculture, de l’agroalimentaire, de la forêt, de la pêche dans leur développement, notamment vers un modèle plus écologique.

#1JOUR1INFO : Pour un modèle agricole durable et un accès à une alimentation saine pour tous

LA RÉALITÉ DE L’AGRICULTURE ET DE L’ALIMENTATION EN FRANCE

La France compte 452 000 exploitations agricoles pour une superficie agricole de plus 28,7 millions d’hectares (ha), soit la moitié de la superficie totale du territoire.

Economie et industries de l’agroalimentaire

Les industries agroalimentaires représentent 433 579 emplois en France, répartis au sein de 15 479 entreprises. Le secteur agroalimentaire français, avec un chiffre d’affaires de 198 milliards d’euros, est le deuxième plus important en Europe derrière l’Allemagne. Les deux filières les plus importantes en termes de chiffre d’affaires sont la filière viande (34,7 milliards d’euros) et la filière produits laitiers (30,3 milliards d’euros).

Un engagement de l’agriculture dans une démarche de qualité

  • Les signes d’identification de la qualité et de l’origine représentent au sein de la filière nationale 94% des vins, 44% des boissons spiritueuses, 32% des produits issus de la pêche et de l’aquaculture, 13% des fromages et 10% des volailles.
  • Les ventes de produits bio représentent un chiffre d’affaires de 13 milliards d’euros en 2020 (forte croissance de près de 10,4% en 2020).
  • Le secteur bio est créateur d’emplois. Il représente plus de 200 000 professionnels (+12% par rapport à 2019).
  • Au sein de la filière bio, les approvisionnements sont français pour 98% des produits laitiers, 95% des viandes, 78% des légumes et 44% des fruits.

NOTRE ENGAGEMENT POUR L’AGRICULTURE ET POUR L’ALIMENTATION DES FRANÇAIS

Des investissements sans précédent

  • Les crédits mobilisés pour l’année 2021 en soutien aux secteurs de l’agriculture, de l’agroalimentaire, de la forêt et de la pêche, atteignent 2,97 milliards d’euros, en hausse par rapport à l’année 2020 ;
  • Renouvellement de la politique agricole commune (PAC) avec un budget porté à 386,6 milliards d’euros sur la période 2021-2027 ;
  • #FranceRelance débloque 1,2 milliards d’euros pour l’agriculture, les agriculteurs et les consommateurs comprenant notamment :
    • 200 M€ de soutien à la filière bois
    • 135 M€ de prime à la conversion des agroéquipements
    • 130 M€ de plan de modernisation des abattoirs
    • 100 M€ dans le pacte « bien-être animal » en élevage
    • 100 M€ dans le plan protéines végétales
    • 50 M€ pour soutenir les filières après la crise sanitaire.

Une réponse adaptée aux crises et aux aléas climatiques

  • Encadrement renforcé de la chaîne agro-alimentaire, en inversant la construction du prix, en responsabilisant les organisations interprofessionnelles et en relevant le seuil de revente à perte sur les denrées alimentaires de 10% ;
  • Aide exceptionnelle de 60 millions d’euros pour la filière bovine et les éleveurs ayant gagné moins de 11 000 euros sur l’année 2020 et ayant subi de lourdes pertes.
  • Sécurisation du paiement des aides de la PAC aux agriculteurs depuis 2018 ;
  • Déploiement du « Plan Gel » pour répondre à l’urgence des exploitants agricoles frappés par l’épisode inédit de gel d’avril 2021.

CONCRETEMENT

A L’ASSEMBLEE NATIONALE

  • 2018 : Loi pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous
  • 2019 : Loi pour la protection foncière des activités agricoles et des cultures marines en zone littorale
  • 2020 : Loi relative à la transparence de l’information sur les produits agricoles et alimentaires
  • 2020 : Loi relative aux conditions de mise sur le marché de certains produits phytopharmaceutiques en cas de danger sanitaire pour les betteraves sucrières
  • 2021 : Loi Climat et Résilience
  • 2021 : Loi visant à protéger la rémunération des agriculteurs
  • 2021 : Loi visant à renforcer la lutte contre la maltraitance animale
  • 2021 : Proposition de loi portant mesures d’urgence pour assurer la régulation de l’accès au foncier agricole au travers de structures sociétaires

SUR LE TERRAIN

Dès l’annonce des Etats généraux de l’agriculture et de l’alimentation en 2017, j’ai tenu à m’engager en Charente aux côtés des agriculteurs, en soutien de leurs projets pour le territoire. Que ce soit pour défendre la filière viticole dans son combat contre l’injustice des « taxes Trump » ou pour engager avec l’ensemble des acteurs le débat sur la question épineuse des usages de l’eau, j’ai travaillé à l’Assemblée nationale et en Charente pour soutenir ce secteur en pleine mutation et porteur d’avenir sur des sujets aussi essentiels que la transition agroécologique, la gestion du foncier, l’environnement et la santé. Je suis heureuse que le ministre Julien Denormandie ait pu entendre les exploitants charentais pendant les travaux d’élaboration de la loi Egalim 2 lors de sa visite en mars 2021.

#4ANS #BILAN #ECONOMIE

Depuis le début du mandat, nous avons soutenu le pouvoir d’achat des Français et amélioré la compétitivité de nos entreprises, tout en protégeant les plus fragiles.

#1JOUR1INFO : Une situation économique saine

  • Une augmentation du pouvoir d’achat, avec des mesures fiscales fortes : suppression de la taxe d’habitation, diminution massive de l’impôt sur le revenu.
  • La protection sociale : revalorisation des pensions des retraités modestes et en particulier des retraités agricoles, revalorisation de l’allocation de solidarité pour les personnes âgées et de l’Allocation adulte Handicapé, mise place du reste à charge zéro, augmentation et élargissement de la prime d’activité.
  • L’amélioration de la compétitivité des entreprises et le soutien aux travailleurs : suppression des cotisations salariales d’assurance maladie et chômage, allègement des cotisations patronales depuis 2019, extension de l’expérimentation territoires zéro-chômeurs de longue durée. 

Désormais, via le plan #FranceRelance, nous continuons à investir massivement dans notre économie pour l’innovation, la transition écologique et l’emploi, pour construire #France2030 :

  • 30 Md€ investis pour financer la transition énergétique, pour devenir la première grande économie décarbonée européenne. Pour la Charente, 284 nouveaux lauréats et 5029 particuliers ont pu bénéficier d’un montant de 44,5M€ d’aides France Relance sur 25 dispositifs.
  • 34Md€ investis pour financer la compétitivité et l’innovation, pour retrouver la croissance en investissant dans nos TPE/PME avec notamment des aides à l’embauche pour les apprentis (jusqu’à 4 000€). Pour la Charente, 341 nouveaux lauréats ont pu bénéficier de 11 dispositifs ce qui représente un montant total d’aides de France Relance de 14,4M€. Mesures d’ampleur de France Relance, la baisse des impôts de production bénéficie à 3955 entreprises charentaises pour un montant total de 56,7 M€.
  • 36Md€ investis pour l’emploi, le développement des compétences et la cohésion territoriale, pour une France solidaire qui bénéficie à tous et toutes. Pour la Charente, 137 nouveaux lauréats et 31 363 particuliers ont bénéficié de 11 dispositifs pour un montant total d’aides de France Relance de 12,7M€, en plus des 94,6 millions consacrés à l’activité partielle longue durée. Les 2/3 des salariés charentais du privé ont été concernés par l’Activité Partielle depuis le début de la crise Covid en mars 2020.

Un taux de chômage historiquement bas, des entreprises qui ont poursuivi leurs efforts d’investissement, des financements pérennes pour la R&D dans nos territoires, un processus de décarbonation de l’industrie enclenché.

RETOUR SUR LES DONNEES NATIONALES

SUR LE TERRAIN

Lauréat #FranceRelance pour la décarbonation
Visite de l’usine Placoplatre à Cherves-Richemont – 26/02/2021

Retrouvez mon bilan ici.

Rentrée scolaire 2021

Le nouveau protocole sanitaire en vigueur
Pour mieux accompagner une rentrée scolaire privilégiant l’enseignement en présentiel, tout en limitant la circulation du virus dans les établissements scolaires, le ministère de l’Éducation nationale met en place un nouveau protocole sanitaire pour l’année scolaire 2021-2022. Ce protocole prévoit une graduation des mesures selon la situation épidémique qui pourra être évaluée localement.
Quatre niveaux de mesure

En fonction des données locales d’évolution de l’épidémie, le passage d’un niveau à un autre pourra être déclenché au niveau national ou territorial (département, académie, région) par le ministère de l’Éducation nationale. Le niveau applicable dans les établissements scolaires de l’Hexagone et de la Corse pour la rentrée scolaire est le niveau 2 (niveau jaune) du protocole sanitaire.

Pass sanitaire, faisons le point

En quoi consiste le pass sanitaire ?

Il s’agit d’un document, numérique sur l’application « TousAntiCovid » ou en version imprimée, attestant que vous ne pouvez pas être porteur du virus :

  • soit parce que vous avez un test négatif de moins de 48h
  • soit parce que vous disposez d’un cycle de vaccin complet avec 7 jours après la deuxième dose
  • soit parce que vous disposez d’un test RT-PCR positif attestant du rétablissement de la Covid-19, datant d’au moins 11 jours et de moins de 6 mois.

✔️ Télécharger l’appli TousAntiCovid pour Androïd ici et pour Apple ici

Dans quel but ?

Ce « pass sanitaire » est instauré pour permettre de contenir, avant que la couverture vaccinale ne permette d’être tout à fait soulagés des énormes contraintes de cette pandémie, la propagation du virus, ses dommages considérables et l’extrême contagiosité du variant Delta.

Les chiffres épidémiques cités par le Premier ministre, et relevés le 20 juillet, indiquent que 96% des patients infectés par le variant Delta ne sont pas intégralement vaccinés. La protection semble opérante à la fin du processus vaccinal.

Quels bénéfices ?

Ce dispositif de contrôle, même s’il semble contraignant, est le seul moyen actuellement de permettre la reprise des activités auxquelles nous sommes attachés, surtout l’été : Festivals, manifestations sportives, rassemblements festifs, voyages internationaux…

En effet le « pass sanitaire » permet :

  • d’accéder aux lieux de loisirs et de culture rassemblant plus de 50 personnes (salles de spectacle, parcs d’attractions, salles de concert, festivals, salles de sport, cinémas…)

➡️ mise en place depuis le 21 juillet 2021

  • de se rendre dans les cafés, restaurants, centres commerciaux, hôpitaux, maisons de retraite, établissements médico-sociaux, ainsi que pour les voyages en avion, train et car pour les trajets de longue distance.

➡️ mise en place début août

Cela permettra d’éviter un nouveau confinement, et la fermeture des établissements rouverts désormais, en limitant la casse sociale et économique qui en découleraient inévitablement.

Si la situation épidémique l’exigeait, ce qu’évidemment personne ne souhaite, d’autres lieux pourraient s’ajouter à cette déjà longue liste.

Des exceptions indispensables

Pour tenir compte de la situation spécifique de certaines catégories de personnes, l’obligation du « pass sanitaire » est repoussée au 30 août pour :

  • les jeunes de 12 à 17 ans. La raison en est que la vaccination n’ayant été ouverte, pour cette catégorie d’âge, qu’au mois de juin, des millions de jeunes auraient été contraints d’effectuer des tests à répétition pour toutes leurs activités estivales, à partir du 21 juillet. Cet aménagement permettra, d’ici au 30 août, aux 12-17 ans d’être vaccinés.
  • les salariés des lieux et établissements recevant du public.
    Pourquoi ? Pour ces salariés, n’ayant pas encore reçu deux doses de vaccin un tes t chaque jour serait quasi obligatoire.

Dans ces deux cas, la 1ère injection devra être réalisée au plus tard le 1er août.

Plus d’informations

Ce qui change au 1er juillet 2021

Allongement du congé paternité et d’accueil de l’enfant, chômage partiel, allocations d’assurance chômage, protocole sanitaire au travail, arrêts de travail des professionnels libéraux, phase 4 du déconfinement, nouveau diagnostic de performance énergétique (DPE), élargissement de MaPrimeRenov’, bonus écologique et prime la conversion, vente d’éthylotests… voici une sélection de ce qui change au 1er juillet 2021.

Allongement du congé paternité et d’accueil de l’enfant

La durée du congé de paternité et d’accueil de l’enfant était de 11 jours consécutifs jusque-là, elle passe à 25 jours fractionnables. Cette mesure est applicable pour les enfants nés à partir du 1er juillet 2021 ou nés avant mais dont la naissance était supposée intervenir à partir de cette date.

Chômage partiel

Le retour progressif à la normale se poursuit et l’indemnité passe à 72 % (au lieu de 84 %) du salaire net. Toutefois, les salariés des entreprises relevant de secteurs les plus touchés par la crise et ceux des entreprises fermées administrativement continuent de percevoir une indemnité égale à 84 % du salaire net, et ce jusqu’au 31 août 2021.

Allocations d’assurance chômage

Revalorisation de 0,60 % des montants de l’allocation minimale, de la partie fixe de l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE) et du seuil minimum de l’ARE pour les allocataires effectuant une formation.

Protocole sanitaire au travail

Pour assurer la santé et la sécurité des salariés en entreprise face à l’épidémie de Covid-19, le protocole sanitaire a été actualisé par le ministère du Travail. Retrouvez les nouvelles mesures concernant les jauges dans la restauration collective, la vaccination et les moments de convivialité en cliquant ici.

Arrêts de travail des professionnels libéraux

En cas d’arrêt de travail, les professionnels libéraux (sauf avocats) pourront bénéficier d’indemnités journalières pour les 3 premiers mois, avec seulement 3 jours de carence comme les salariés du privé, au lieu de 90 jours jusque-là. En fonction de leurs revenus, leur cotisation sera comprise entre 50 € et 370 € par an, pour une prestation pouvant aller de 22 € à 169 € par jour, dans la limite de 3 mois par arrêt et de 4 arrêts sur 3 ans.

Déconfinement – phase 4

Fin des limites de jauge dans les lieux recevant du public (commerces, salles de sport, piscines, restaurants, cinémas, théâtres, musées), selon la situation sanitaire locale. Les concerts debout sont de nouveau autorisés, avec une jauge de 75 % en intérieur et de 100 % en plein air.

Nouveau diagnostic de performance énergétique (DPE)

Désormais le diagnostic de performance énergétique (DPE) n’est plus informatif mais opposable. Son contenu et sa méthode de calcul sont également transformés. Ce document, qui indique au futur acquéreur ou locataire une estimation de la consommation énergétique d’un logement et son taux d’émission de gaz à effet de serre, devient plus lisible et plus fiable.

MaPrimeRenov’

Elargissement des bénéficiaires de MaPrimeRenov’ aux propriétaires bailleurs qui souhaitent rénover leur logement locatif.

Bonus écologique et prime à la conversion

Pour l’achat d’un véhicule neuf électrique ou hybride rechargeable, évolution des barèmes du bonus écologique. Par ailleurs, la prime à la conversion se poursuit, pour mettre son ancien véhicule à la casse et en acquérir un nouveau moins polluant qui réponde aux nouveaux critères détaillés ici.

Vente d’éthylotests

Tous les magasins qui vendent de l’alcool, grandes surfaces, épiceries, cavistes et sites Internet, doivent désormais également vendre des éthylotests.

Marquage des vélos

Depuis le 1er janvier 2021 les vélos vendus neufs par des commerçants devaient faire l’objet d’un marquage pour faciliter la lutte contre les vols, le recel ou la revente illicite de bicyclettes. Cette obligation est à présent étendue aux vélos d’occasion vendus par des professionnels.

Lutte contre le harcèlement scolaire : une priorité

Le programme “pHARE”, expérimenté avec succès depuis 2 ans dans 6 académies, sera généralisé dès la rentrée 2021 dans l’ensemble des établissements scolaires. Ce dispositif permettra notamment de déployer dans tous les établissements des ambassadeurs “non au harcèlement” ou encore d’associer davantage les parents à la lutte contre le harcèlement scolaire.

La lutte contre le harcèlement est l’affaire de tous : élèves, professeurs, personnels de l’éducation nationale, parents, partenaires. En lien notamment avec les partenaires associatifs ou institutionnels, le ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports a adopté un ensemble de mesures depuis 2017 pour faire reculer le harcèlement à l’école :

  • L’interdiction du téléphone portable au collège
  • La mise en place d’un comité d’expert national
  • L’adoption de la loi pour une école de la confiance en juillet 2019 dont l’art. 5 consacre le droit à une scolarité sans harcèlement
  • La mobilisation de la France au niveau international via la conférence internationale de novembre 2020
  • La formation au numérique et la lutte contre le cyberharcèlement (renforcement de la présence du numérique dans les enseignements et mise en place de la certification PIX)
  • Le financement et l’extension des horaires du 3020, avec plus de 85 000 appels par an, et du 0800 200 000, devenu 3018
  • Le développement des prix « Non au harcèlement » avec la création d’un prix contre le cyberharcèlement en 2017, et contre le harcèlement à caractère sexiste et sexuel dès 2018.

Parallèlement, le ministère a développé un réseau de correspondants dans toutes les académies et formé élèves et adultes à la lutte contre le harcèlement. Cette action collective peut ainsi s’appuyer sur un réseau de 335 référents dans les territoires, et 10 000 élèves ambassadeurs « non au harcèlement ».

Pour aller plus loin, une expérimentation a été lancée en 2019 dans 6 académies, sous forme d’un ensemble de dispositifs, formations et ressources « clé en main ». Fort des résultats obtenus, ce programme de lutte contre le harcèlement à l’école « pHARe » est généralisé à la rentrée 2021 sur tout le territoire.

Il prévoit, en pratique :

  • Des ambassadeurs « non au harcèlement » dans chaque établissement
  • La mobilisation des comités d’éducation à la santé, la citoyenneté et l’environnement sur la question de la prévention du harcèlement, afin de dresser un état des lieux propre à chacun et de déterminer un plan d’action
  • La mobilisation des instances de démocratie scolaire : CVC et CVL (conseils de vie collégienne, conseils de vie lycéenne)
  • La constitution d’une équipe pluri-catégorielle par établissement, qui sera formée à la prise en charge spécifique du harcèlement, et la mise en ligne de modules à disposition des élèves
  • Des ateliers pour associer les parents à cette démarche.

En lien étroit avec les partenaires, les académies accompagneront les écoles et les établissements avec un plan de formation pour décliner cette ambition au service du bien-être des élèves et du respect d’autrui. Pour qu’ensemble, nous luttions tous contre le harcèlement.

Plus d’infos sur le programme ici

Critères d’accès élargis à la Garantie jeunes, outil d’action pour les Missions Locales

Dans le cadre du plan “1 jeune, 1 solution”, le Gouvernement a annoncé sa volonté de doubler le nombre de bénéficiaires de la Garantie jeunes, afin que 20 000 jeunes sans emploi ni formation puissent être accompagnés dans leur insertion professionnelle en 2021.

La Garantie jeunes est un dispositif efficace : plus de la moitié des jeunes accompagnés par les Missions Locales s’insèrent dans le monde professionnel grâce à cet accompagnement au bout de six mois.

Ce qui change :

  • Les jeunes pourront être reconnus, à titre exceptionnel et par leur conseiller, comme autonomes du foyer fiscal de leurs parents. Jusqu’à présent, la situation inverse pouvait dissuader certains jeunes d’entrer dans le dispositif par peur de causer des difficultés financières à leur famille
  • Les ressources prises en compte pour intégrer la Garantie jeunes seront évaluées soit sur 6 mois soit sur 3 mois, selon ce qui leur est le plus favorable
  • La durée du parcours d’accompagnement pourra être modulée de 9 à 18 mois, au lieu de 12 mois jusqu’à présent.

Par ailleurs, le financement de l’Etat aux Missions Locales, qui mettent en œuvre la Garantie jeunes sur tout le territoire, a été augmenté de 140 millions d’euros, pour atteindre le montant inédit de 495 millions d’euros en 2021.

Ces premiers assouplissements constituent une étape importante dans les travaux que conduit le ministère du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion, en lien étroit avec Pôle emploi et avec l’Union nationale des Missions Locales, pour proposer à davantage de jeunes un accompagnement vers l’emploi assorti d’une allocation.

« Très vite, au sortir du premier confinement, constatant qu’une partie des jeunes accompagnés ne pouvait, pour des raisons administratives, accéder à la Garantie jeunes alors même qu’il s’agissait de la solution la plus adaptée à leurs attentes et leurs besoins, nous avons proposé d’élargir les critères et trouvé une oreille attentive des Ministres sur le sujet. Nous nous réjouissons de ces évolutions qui permettront à davantage de jeunes de bénéficier de ce dispositif d’accompagnement qui a fait ses preuves. »

Stéphane Valli, président de l’Union Nationale des Missions Locales.

Consulter le décret d’extension de la Garantie Jeunes paru au JO.

Télécharger la brochure Garantie jeunes.

Valoriser nos pompiers volontaires, asseoir notre modèle de sécurité

L’Assemblée nationale a voté à l’unanimité, en première lecture, la proposition de loi du Groupe LaREM visant à consolider le modèle de sécurité civile et valoriser le volontariat des sapeurs-pompiers.

Fruit du rapport de mon collègue Fabien Matras et d’une large concertation transpartisane, soutenue par le travail du groupe d’études « sapeurs-pompiers volontaires », cette proposition de loi porte des avancées concrètes.

  • Elle consolide notre modèle de sécurité civile :
    • en expérimentant un numéro unique d’urgence
    • en introduisant la notion de secours et soins d’urgence
    • en définissant et organisant la carence ambulancière
  • Elle crée un statut de « Mort pour le service de la République », sur proposition du Président de la République, pour les agents publics décédés dans des circonstances exceptionnelles, dont les soignants pendant la pandémie et les sapeurs-pompiers.
  • Elle maintient notre capacité d’intervention en confortant l’engagement :
    • en instaurant une réserve de sécurité civile dans chaque département
    • en renforçant la prise en charge de la protection sociale des volontaires
  • Elle modernise nos services d’incendie et de secours :
    • en tendant vers la parité dans les conseils d’administration des SDIS
    • en y instaurant des référents mixité-sécurité
  • Elle protège les acteurs de la sécurité civile pour l’avenir :
    • en étendant la constitution de partie civile des services d’incendie et de secours (SIS)
    • en durcissant les peines encourues pour l’outrage à un sapeur-pompier dans l’exercice de sa mission.

Focus – travail spécifique sur l’article 36 avec les pompiers de Charente :

Le SDIS de la Charente m’a sollicitée en octobre 2019 pour que soit introduite une modification législative qui permettrait à des personnes morales de droit public de se porter partie civile pour obtenir le remboursement, par le condamné, des frais de lutte contre l’incendie, pour TOUS les incendies volontaires et non plus seulement ceux commis dans les bois, forêts, landes, maquis, garrigues, plantations ou reboisements.

J’ai alerté le ministre de l’Intérieur et échangé à de nombreuses reprises avec Fabien Matras à ce sujet. En janvier 2020, j’ai obtenu un rendez-vous au ministère de l’Intérieur où je me suis rendue avec le Commandant Philippe Jardot, Adjoint au chef du groupement des moyens généraux du SDIS de la Charente, et M. Emmanuel Thiébaux, chef du service juridique et assemblées du SDIS des Yvelines.Désormais, l’article 36 de la loi permet aux Services d’Incendie et de Secours de se faire indemniser et rembourser les interventions dont l’urgence a été créée de manière délibérée et qui, en plus de leurs dangers pour les vies humaines, représentent un coût pour la société.

Quelques précisions sur la tuberculose bovine

Réunion DRAAF en visio le 17 mai 2021

Je me suis entretenue avec Pascale Cazin, directrice régionale adjointe à la DRAAF de Nouvelle-Aquitaine, François Hervieu, chef du Service Régional de l’Alimentation, et Mikael Moussu, coordinateur tuberculose de l’Unité Actions sanitaires vétérinaires. J’avais sollicité cet échange afin d’obtenir quelques précisions sur la tuberculose bovine, maladie qui affecte douloureusement les éleveurs de ma circonscription, particulièrement dans le sud Charente.

Point de situation

Les données suivantes sont importantes pour comprendre le sujet et les décisions prises par les services de l’Etat pour enrayer ce fléau :

  • En région Nouvelle-Aquitaine, la Dordogne et les Pyrénées-Atlantiques cumulent + de 80% des foyers d’infection
  • En 2020 on a dénombré 18 foyers d’infection en Charente, contre 4 en Charente-Maritime et 67 en Dordogne
  • Y compris avec ces chiffres historiquement élevés, cela représente dans les zones les plus touchées (Dordogne) un taux d’infection de moins d’1% du cheptel total
  • En nombre de foyers infectieux rapporté au nombre d’élevages, la Dordogne est de très loin le département le plus touché

Enjeux nationaux

Depuis 2001, la France est considérée comme officiellement indemne de tuberculose bovine par l’UE, malgré la persistance chaque année d’une centaine de foyers en élevage. Dans certaines régions, particulièrement la Nouvelle Aquitaine, on constate une augmentation régulière depuis 2004.

Critères : la prévalence annuelle des troupeaux infectés doit être inférieure à 0,1% pendant six ans puis, pour le maintien du statut, le taux de troupeaux officiellement indemnes doit être supérieur à 99,9% au 31 décembre de chaque année et le pays doit démontrer des bonnes capacités de surveillance tout en respectant la réglementation européenne relative à la tuberculose.

=> si la France perd son statut « indemne », c’est toute la filière à l’export et les échanges européens de broutards qui seront remis en question.

=> la Direction Générale de l’Alimentation fait pression sur la région Nouvelle-Aquitaine pour éradiquer la tuberculose bovine et préserver l’ensemble du secteur au niveau national

Gestion de l’épidémie

La tuberculose bovine présente peu de symptômes, c’est pourquoi il est procédé à un abattage diagnostic sur les bêtes qui ont été préalablement dépistées. Après les tests en laboratoire on ne peut confirmer que 87% des cas, quand le bovin a déjà des lésions (évolution tardive) et bien moins évidemment sur les bêtes touchées par des formes précoces de la maladie. C’est pourquoi on dépiste systématiquement les bovins dès 24 mois (et dès 18 mois en Dordogne, contrainte supplémentaire pour les éleveurs due à la flambée de l’épidémie sur ce territoire).

Pour la tuberculose bovine, on n’envisage pas la vaccination car l’objectif n’est pas de protéger mais bien d’éliminer la maladie pour préserver le statut « indemne » du pays. Après avoir systématiquement abattu l’ensemble des troupeaux infectés, l’abattage partiel a été testé depuis environ 2 ans en Dordogne, département où l’épidémie n’était pas maîtrisée. Cette expérimentation alternative à l’abattage total n’a finalement pas donné les résultats escomptés et n’a pas permis de recul significatif de la maladie. Cette solution s’est avérée plus longue et plus douloureuse à terme pour les éleveurs car la situation finit par s’étaler sur des années et aboutit souvent à l’abattage total, in fine. Quand ce n’est pas le cas, la baisse de l’effectif bovin finit quand-même par amener l’éleveur sous son seuil de rentabilité.

Dans tous les cas, il faut savoir que l’Etat indemnise à la hauteur de la perte et non au forfait, sur la base d’une expertise diligentée à l’initiative de l’exploitant. Cela représente un coût global pour l’Etat de 15 millions d’euros/an.

Perspectives

Pour éradiquer la tuberculose bovine, les services de l’Etat mettent l’accent sur les mesures de prévention :

  • Mettre des distances pour éviter les contaminations
  • Contrôler les mouvements entre élevages
  • Mieux gérer les effluents d’élevage
  • Mieux confiner en cas de contamination
  • Gérer les espaces pour sécuriser la faune sauvage en isolant les zones d’abreuvement et éviter la contamination par le flux hydrique en eaux libres

Pour cela, un dispositif du plan France relance sur la biosécurité prévoit un financement qui couvre jusqu’à 40% de l’investissement des éleveurs. Voir ici l’appel à projets de la Région Nouvelle-Aquitaine sur lequel les départements de la Dordogne, de la Charente et de la Haute-Vienne seront prioritaires.

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