À partir du 1er septembre, la réforme des retraites entre en vigueur. Nos mesures améliorent concrètement notre système et corrigent les injustices du passé. Demander à ceux qui le peuvent de travailler progressivement davantage permet l’ouverture de nouveaux droits pour les retraités d’aujourd’hui et de demain.
L’âge légal de départ à la retraite passe progressivement de 62 à 64 ans.
Le montant de retraite minimale augmente de 100€ par mois.
Pour une carrière complète cotisée à taux plein au Smic, elle passe à 85% du Smic net.
Suppression des régimes spéciaux pour les nouveaux entrants.
L’accès aux départs anticipés est facilité
Création de nouvelles bornes pour les carrières longues.
Les départs des travailleurs en situation de handicap restent possibles à 55 ans.
En cas d’inaptitude ou d’invalidité nous créons un départ anticipé à 62 ans.
De nouveaux droits familiaux sont créés
Surcote anticipée à partir de 63 ans pour les mères éligibles.
Trimestres d’Assurance vieillesse des parents au foyer comptabilisé dans l’éligibilité aux « carrières longues ».
Création de l’assurance vieillesse des aidants.
L’activité est valorisée et les départs à taux plein sont facilités
Reconnaissance des périodes de stage d’insertion professionnelle.
Rachat à tarif réduit des trimestres de stage jusqu’à 30 ans.
Les transitions activité-retraite sont améliorées
Création de nouveaux droits à la retraite de base pour les personnes en cumul emploi-retraite.
Ouverture de la retraite progressive du régime de base dès 2 ans avant l’âge l’égal.
La prévention de l’usure professionnelle est améliorée
Création d’un fonds consacré à la prévention de l’usure professionnelle doté d’1 milliard d’€ pour 5 ans.
Renforcement du compte professionnel de prévention.
L’école est l’âme de la République, c’est son tout premier pilier.
Gabriel Attal, ministre de l’éducation nationale
Le lundi 28 août, Gabriel ATTAL, ministre de l’éducation nationale a décliné sa feuille de route à l’occasion de son discours de rentrée.
Résoudre les maux de l’école Notre objectif est de résoudre « les maux de l’Ecole » qui sont le fruit d’années, voire de décennies de sous-investissements ; d’absence de reconnaissance de nos professeurs ; une forme de « pas de vague » avec laquelle nous rompons définitivement. Depuis 6 ans, nous avons doublé le rythme d’augmentation des moyens que nous allouons à l’éducation nationale. Nous nous attachons à résoudre point par point les difficultés qui existent au sein de notre École.
Définir les priorités
élever le niveau en remettant les savoirs fondamentaux au cœur de l’École.
En 6ème, près d’1 élève sur 3 ne dispose pas du niveau nécessaire en français ou en mathématiques. Tout se joue dès le début de la scolarité, c’est pourquoi un effort massif a été porté sur la maternelle et l’école élémentaire (dédoublement des classes, limite des effectifs, plan lecture et maths…)
Les premiers résultats sont là ! Les dernières études montrent qu’en CM1 les élèves français sont les seuls d’Europe à progresser entre 2016 et 2021.
La poursuite des plans maths et français, l’instauration en 6ème d’une heure supplémentaire de soutien, la réintroduction des maths dans le tronc commun de 1ère, le dédoublement des classes de grande section en REP et REP+, ou encore la généralisation de « Devoirs faits » amplifieront ces progrès.
Pour permettre aux équipes pédagogiques de mieux repérer les élèves en difficultés et prévenir leur décrochage, deux nouvelles évaluations en CM1 et en 4ème seront conduites.
C’était attendu, dès cette année scolaire les épreuves de spécialité du baccalauréat seront décalées au mois de juin.
Aujourd’hui, sur toute sa scolarité, un élève peut perdre jusqu’à un an d’enseignement du fait du non-remplacement. Il faut y remédier et ainsi mieux garantir l’égalité entre élèves. Ainsi, dès la rentrée les formations et réunions des professeurs se tiendront en dehors du temps devant les élèves.
Bâtir une école des droits et des devoirs
Le respect dû à nos enseignants et aux personnels passe par une meilleure reconnaissance. C’est pourquoi, à partir de cette rentrée, plus aucun professeur ne débutera sa carrière en dessous de 2 100€ nets/mois.
Il est absolument vital de faire revenir les parents au sein de l’école car l’École a besoin de la confiance des parents, mais elle a aussi besoin de l’autorité des parents.
Un préalable indispensable de respect réciproque : l’École doit respecter l’autorité des parents comme les parents doivent respecter l’autorité de l’École.
Nous devons être fermes sur nos principes fondamentaux au premier rang desquels la laïcité : les signes religieux n’ont pas leur place à l’École. Le port de l’abaya sera alors interdit. C’est un choix de fidélité à nos valeurs et de refus du communautarisme. Là où la République est testée nous devons faire bloc et nous serons au rendez-vous de ce devoir républicain.
Construire une École qui émancipe
L’École doit être le lieu où on donne à chaque élève sa chance et sa place. Nous devons aller vers une génération d’engagés. Pour cela, nous devons garantir un climat scolaire de qualité en tout lieu et en tout temps, c’est pourquoi nous rénoverons plusieurs milliers d’écoles tout au long du quinquennat.
La lutte contre le harcèlement est une priorité absolue : l’élève qui s’est rendu coupable de harcèlement pourra être expulsé, car ce n’est pas à la victime de changer d’établissement.
6 500 AESH seront recrutés dès cette rentrée, car la réussite d’un enfant ne doit jamais être entravée à cause d’un handicap.
Le volume horaire de l’éducation aux valeurs de la République, de la morale et de la citoyenneté sera doublé, et les contenus de ces cours seront repensés pour les rendre plus concrets.
Enfin, l’éducation artistique et culturelle sera instaurée au premier et second degré.
Retrouvez les temps forts du mois de juillet, à Paris comme en circonscription : cérémonies et commémorations, travail en commissions et auditions, adoption de projets de loi,…
Je suis heureuse de vous adresser ma 5ème lettre d’information annuelle.
Très attachée à rendre compte de mon action, j’apprécie tout particulièrement ce moment de bilan annuel. L’occasion pour moi également de me retourner sur les résultats obtenus, les actions menées, de prendre un peu de recul sur une actualité incessante.
Distribuée dans toutes les boites à lettres de la circonscription entre le 3 et le 10 juillet, elle est également accessible en ligne sur mon site internet, en suivant ce lien ou en cliquant directement sur l’image ci-contre.
Elisabeth Borne présente ses ambitions pour les territoires ruraux
Parce que les ruralités ne sont pas uniformes, il est indispensable de leur apporter donc des réponses multiples. Il est essentiel d’adapter l’action publique aux spécificités de chaque territoire pour les accompagner au mieux dans leurs transitions. Pour mémoire, ce sont 22 millions de Françaises et de Français vivent dans les territoires ruraux et 88% de nos communes qui le sont.
Depuis 2017, les parlementaires et le Gouvernement ont agi pour tenir la promesse de cohésion des territoires en apportant des solutions concrètes aux besoins des habitants création de l’ANCT,Maisons France Services, plan Très Haut Débit, lancement de l’Agenda Rural…
France Ruralités promeut une vision positive de nos ruralités parce qu’elles accueillent une large part des ressources naturelles de notre pays, elles sont des terres d’opportunité placées au coeur de la transition écologique et des grandes transitions auxquelles nous faisons face.
Fruit de 11 mois de travaux, de discussions, de déplacements, de consultation avec les acteurs de la ruralité, les associations, les élus, les entreprises et les habitants, cette nouvelle politique pour nos territoires se déclinera autour de 4 axes .
Soutenir les villages dans leurs projets : Villages d’Avenirs Parce que le sentiment d’inégalité pouvant exister en milieu rural vient du fait que les Français ne voient pas la réponse à leurs besoins du quotidien. Nous devons accompagner les maires de petites communes à trouver les bons interlocuteurs pour construire leurs projets. 100 chefs de projet seront installés dans les sous-préfecture des territoires les plus ruraux pour réaliser un pré-diagnostic avec les acteurs locaux et participer à la réalisation du projet Nous devons nous appuyer sur ce qui fonctionne : partir du terrain et accompagner les maires, de l’idée au projet.
Reconnaître et rémunérer les richesses naturelles en ruralités Les territoires ruraux sont au coeur de la transition écologique, mais ils sont également les premiers concernés par le dérèglement climatique. Nous définirons et reconnaitrons dans la loi les aménités rurales et les rémunèrerons grâce à la transformation de la dotation biodiversité en augmentant son montant de 40M€ à 100M€. Nous devons aider les communes rurales à entretenir leur patrimoine naturel, c’est un enjeu pour l’atteinte de nos objectifs en matière de transition écologique.
Apporter des solutions aux besoins quotidien des territoires ruraux
Mise en service de 100 médicobus d’ici fin 2024 pour permettre à ceux qui sont éloignés de mieux se soigner
Création d’un fonds de 90M€ sur 3 ans pour soutenir et investir dans les mobilités du dernier kilomètre
Pérénnisation du fonds de soutien aux commerces ruraux, avec un abondement de 36M€ sur 3 ans pour les commerces qui ouvrent, mais aussi pour maintenir les existants
Création d’une prime de sortie de la vacance de 5 000€ par logement pour les travaux de réhabilitation
Nous devons démontrer que l’action publique bénéficie aussi à la ruralité.
Refonder les zones de revitalisation rurale Nos territoires ruraux font face à des difficultés économiques plus prégnantes qu’ailleurs, ils ont besoin d’attirer des entreprises, des artisans, des commerces… Nous devons zoner les communes rurales qui en ont besoin en limitant les effets d’éviction liés à la maille intercommunale du zonage actuel.
Sur chacun de ces axes nous mettrons en place des indicateurs de mesure pour évaluer et ajuster si besoin le déploiement de France Ruralités.
« France Ruralités, c’est le plan de l’ensemble des acteurs de terrain qui chaque jour se démènent pour que les habitants ruraux puissent vivre mieux. C’est à eux que nous souhaitons donner une boîte à outil pour changer le quotidien. » Elisabeth Borne, Première ministre.
Retour sur les principaux engagements du Président Macron
crédit photo : Elysée
L’école Le plus grand bouleversement de ces dernières années en matière de handicap s’est joué à l’école, point d’entrée dans la vie pour tous les enfants. 430 000 élèves en situation de handicap : jamais il n’y en avait eu autant. Les résultats de nos transformations sont là. Le changement est historique, mais il est l’heure de passer à la vitesse supérieure, de notre objectif d’école inclusive à une ambition plus exigeante, une école pour tous. Cela passera d’abord par un accompagnement renforcé des élèves, davantage de formation de l’ensemble des intervenants, et pour les AESH qui le souhaitent la possibilité de passer aux 35 heures.
Le travail Depuis 2017, avec les transformations engagées, le taux de chômage de personnes handicapées est passé de 18 à 14 %. On avance, mais l’objectif de plein emploi, c’est pour tous ! Pour y arriver, les employeurs doivent atteindre l’objectif de 6 % d’emploi des personnes handicapées, y compris dans le domaine de l’apprentissage. Pour faciliter cela, nous allons simplifier la reconnaissance comme travailleur handicapé. Nous allons agir pour améliorer les conditions et les rémunérations des travailleurs. Il n’est par exemple plus acceptable que les 120 000 personnes qui travaillent en ESAT n’aient pas des droits sociaux identiques à ceux des salariés.
L’accessibilité Nous devons radicalement changer de méthode, le faire au plus près du terrain et des besoins des personnes handicapées dans leur quotidien. Pour relever ce défi immense, l’État va consacrer 1,5 milliard d’euros. Nous allons, avant l’été, décliner très concrètement cet engagement en fixant ensemble une véritable programmation. Avec la mise en place d’un fonds pour améliorer l’accessibilité des lieux de la vie quotidienne tels que les petits commerces, les salles des fêtes ou encore les restaurants ; une meilleure accessibilité des logements via l’ouverture au dispositif MaPrimeAdapt’ dès 2024 pour les personnes en situation de handicap, ou encore d’un plan de rattrapage pour l’accessibilité numérique afin de garantir d’ici 3 ans l’accessibilité des démarches et sites internet publics.
Le soutien financier J’ai parlé des fauteuils, mais les besoins vont bien au-delà. Pour lever les barrières financières, beaucoup a été fait. Nous avons augmenté le montant moyen de l’AAH de 20 % depuis cinq ans, et nous avons commencé ce deuxième quinquennat en tenant une de nos promesses phares : la déconjugalisation de l’AAH. À partir du 1er octobre prochain, 120 000 personnes handicapées vivant en couple devraient voir leur AAH augmenter de 350 euros par mois en moyenne.
Le sport Les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 approchent. Ils devront être accessibles aux athlètes et aux visiteurs. Saisissons cette occasion pour faire du sport une dynamique d’inclusivité pour tout le pays ! Ce que nous transformons pour ces JO va au-delà de Paris 2024. Nous déploierons par exemple un continuum de solutions de transport, en multipliant par 5 le nombre de taxis accessibles en circulation en Île-de-France. Faire tomber chacune des barrières, permettre à nos compatriotes en situation de handicap de mettre en pratique leurs droits et de participer pleinement à la vie de la société, voilà ce qui guide notre action.
Le Président de la République a présenté jeudi 30 mars le « Plan eau », une des priorités de la planification écologique du Gouvernement.
Il est composé d’une série de mesures visant à redéfinir notre politique de gestion de l’eau pour l’adapter aux enjeux du changement climatique, en tendant vers un système plus sobre, plus résilient et mieux concerté pour gérer cette ressource stratégique.
Composé de 53 mesures, le Plan eau du Gouvernement s’oriente sur deux objectifs :
à court terme, préparer l’été 2023 et éviter au maximum les coupures d’eau potable,
à long terme, faire 10 % d’économie d’eau dans tous les secteurs d’ici 2030.
Cinq grands axes de travail
L’accélération de la sobriété dans tous les usages et dans la durée.
La mobilisation de 180 millions d’euros pour lutter contre les fuites.
L’investissement dans la réutilisation des eaux usées en la faisant passer de 1 % à 10 % d’ici 2030.
L’accompagnement de la transformation de notre modèle agricole, avec 30 millions d’euros d’aides destinées aux agriculteurs pour développer des systèmes intelligents d’utilisation de l’eau, comme le goutte-à-goutte.
La mise en place sur tout le territoire d’une tarification progressive de l’eau. Les premiers mètres cube seront facturés à un prix modeste, proche du prix coûtant. Au-delà d’un certain niveau, le prix du mètre cube sera plus élevé, pour inciter à une consommation responsable.
53 mesures, parmi lesquelles :
Plusieurs outils vont être développés au sein de ce plan, avec notamment la mise en place d’un « Ecowatt de l’eau », qui permettra à chacun de connaître les restrictions qui s’appliquent en fonction de sa géolocalisation et de sa catégorie d’usager, et les écogestes recommandés au regard de la situation hydrologique locale.
Par ailleurs, les 50 sites industriels qui ont le plus gros potentiel de baisse de consommation d’eau, dont la plupart sont des centrales nucléaires, seront réunis prochainement afin de les engager sur un programme d’investissement pour fonctionner davantage en circuit fermé et ainsi augmenter les économies d’eau.
Pour adapter notre politique de l’eau aux enjeux du changement climatique, le Gouvernement va mettre les moyens : chaque année, par un investissement conjoint de l’État et des collectivités, ce sont près de 500 millions d’euros supplémentaires qui seront mobilisés pour y parvenir.