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#4ANS #BILAN #AGRICULTURE

Depuis le début du mandat, nous avons réalisé des investissements sans précédent et soutenu les secteurs de l’agriculture, de l’agroalimentaire, de la forêt, de la pêche dans leur développement, notamment vers un modèle plus écologique.

#1JOUR1INFO : Pour un modèle agricole durable et un accès à une alimentation saine pour tous

LA RÉALITÉ DE L’AGRICULTURE ET DE L’ALIMENTATION EN FRANCE

La France compte 452 000 exploitations agricoles pour une superficie agricole de plus 28,7 millions d’hectares (ha), soit la moitié de la superficie totale du territoire.

Economie et industries de l’agroalimentaire

Les industries agroalimentaires représentent 433 579 emplois en France, répartis au sein de 15 479 entreprises. Le secteur agroalimentaire français, avec un chiffre d’affaires de 198 milliards d’euros, est le deuxième plus important en Europe derrière l’Allemagne. Les deux filières les plus importantes en termes de chiffre d’affaires sont la filière viande (34,7 milliards d’euros) et la filière produits laitiers (30,3 milliards d’euros).

Un engagement de l’agriculture dans une démarche de qualité

  • Les signes d’identification de la qualité et de l’origine représentent au sein de la filière nationale 94% des vins, 44% des boissons spiritueuses, 32% des produits issus de la pêche et de l’aquaculture, 13% des fromages et 10% des volailles.
  • Les ventes de produits bio représentent un chiffre d’affaires de 13 milliards d’euros en 2020 (forte croissance de près de 10,4% en 2020).
  • Le secteur bio est créateur d’emplois. Il représente plus de 200 000 professionnels (+12% par rapport à 2019).
  • Au sein de la filière bio, les approvisionnements sont français pour 98% des produits laitiers, 95% des viandes, 78% des légumes et 44% des fruits.

NOTRE ENGAGEMENT POUR L’AGRICULTURE ET POUR L’ALIMENTATION DES FRANÇAIS

Des investissements sans précédent

  • Les crédits mobilisés pour l’année 2021 en soutien aux secteurs de l’agriculture, de l’agroalimentaire, de la forêt et de la pêche, atteignent 2,97 milliards d’euros, en hausse par rapport à l’année 2020 ;
  • Renouvellement de la politique agricole commune (PAC) avec un budget porté à 386,6 milliards d’euros sur la période 2021-2027 ;
  • #FranceRelance débloque 1,2 milliards d’euros pour l’agriculture, les agriculteurs et les consommateurs comprenant notamment :
    • 200 M€ de soutien à la filière bois
    • 135 M€ de prime à la conversion des agroéquipements
    • 130 M€ de plan de modernisation des abattoirs
    • 100 M€ dans le pacte « bien-être animal » en élevage
    • 100 M€ dans le plan protéines végétales
    • 50 M€ pour soutenir les filières après la crise sanitaire.

Une réponse adaptée aux crises et aux aléas climatiques

  • Encadrement renforcé de la chaîne agro-alimentaire, en inversant la construction du prix, en responsabilisant les organisations interprofessionnelles et en relevant le seuil de revente à perte sur les denrées alimentaires de 10% ;
  • Aide exceptionnelle de 60 millions d’euros pour la filière bovine et les éleveurs ayant gagné moins de 11 000 euros sur l’année 2020 et ayant subi de lourdes pertes.
  • Sécurisation du paiement des aides de la PAC aux agriculteurs depuis 2018 ;
  • Déploiement du « Plan Gel » pour répondre à l’urgence des exploitants agricoles frappés par l’épisode inédit de gel d’avril 2021.

CONCRETEMENT

A L’ASSEMBLEE NATIONALE

  • 2018 : Loi pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous
  • 2019 : Loi pour la protection foncière des activités agricoles et des cultures marines en zone littorale
  • 2020 : Loi relative à la transparence de l’information sur les produits agricoles et alimentaires
  • 2020 : Loi relative aux conditions de mise sur le marché de certains produits phytopharmaceutiques en cas de danger sanitaire pour les betteraves sucrières
  • 2021 : Loi Climat et Résilience
  • 2021 : Loi visant à protéger la rémunération des agriculteurs
  • 2021 : Loi visant à renforcer la lutte contre la maltraitance animale
  • 2021 : Proposition de loi portant mesures d’urgence pour assurer la régulation de l’accès au foncier agricole au travers de structures sociétaires

SUR LE TERRAIN

Dès l’annonce des Etats généraux de l’agriculture et de l’alimentation en 2017, j’ai tenu à m’engager en Charente aux côtés des agriculteurs, en soutien de leurs projets pour le territoire. Que ce soit pour défendre la filière viticole dans son combat contre l’injustice des « taxes Trump » ou pour engager avec l’ensemble des acteurs le débat sur la question épineuse des usages de l’eau, j’ai travaillé à l’Assemblée nationale et en Charente pour soutenir ce secteur en pleine mutation et porteur d’avenir sur des sujets aussi essentiels que la transition agroécologique, la gestion du foncier, l’environnement et la santé. Je suis heureuse que le ministre Julien Denormandie ait pu entendre les exploitants charentais pendant les travaux d’élaboration de la loi Egalim 2 lors de sa visite en mars 2021.

#4ANS #BILAN #ECONOMIE

Depuis le début du mandat, nous avons soutenu le pouvoir d’achat des Français et amélioré la compétitivité de nos entreprises, tout en protégeant les plus fragiles.

#1JOUR1INFO : Une situation économique saine

  • Une augmentation du pouvoir d’achat, avec des mesures fiscales fortes : suppression de la taxe d’habitation, diminution massive de l’impôt sur le revenu.
  • La protection sociale : revalorisation des pensions des retraités modestes et en particulier des retraités agricoles, revalorisation de l’allocation de solidarité pour les personnes âgées et de l’Allocation adulte Handicapé, mise place du reste à charge zéro, augmentation et élargissement de la prime d’activité.
  • L’amélioration de la compétitivité des entreprises et le soutien aux travailleurs : suppression des cotisations salariales d’assurance maladie et chômage, allègement des cotisations patronales depuis 2019, extension de l’expérimentation territoires zéro-chômeurs de longue durée. 

Désormais, via le plan #FranceRelance, nous continuons à investir massivement dans notre économie pour l’innovation, la transition écologique et l’emploi, pour construire #France2030 :

  • 30 Md€ investis pour financer la transition énergétique, pour devenir la première grande économie décarbonée européenne. Pour la Charente, 284 nouveaux lauréats et 5029 particuliers ont pu bénéficier d’un montant de 44,5M€ d’aides France Relance sur 25 dispositifs.
  • 34Md€ investis pour financer la compétitivité et l’innovation, pour retrouver la croissance en investissant dans nos TPE/PME avec notamment des aides à l’embauche pour les apprentis (jusqu’à 4 000€). Pour la Charente, 341 nouveaux lauréats ont pu bénéficier de 11 dispositifs ce qui représente un montant total d’aides de France Relance de 14,4M€. Mesures d’ampleur de France Relance, la baisse des impôts de production bénéficie à 3955 entreprises charentaises pour un montant total de 56,7 M€.
  • 36Md€ investis pour l’emploi, le développement des compétences et la cohésion territoriale, pour une France solidaire qui bénéficie à tous et toutes. Pour la Charente, 137 nouveaux lauréats et 31 363 particuliers ont bénéficié de 11 dispositifs pour un montant total d’aides de France Relance de 12,7M€, en plus des 94,6 millions consacrés à l’activité partielle longue durée. Les 2/3 des salariés charentais du privé ont été concernés par l’Activité Partielle depuis le début de la crise Covid en mars 2020.

Un taux de chômage historiquement bas, des entreprises qui ont poursuivi leurs efforts d’investissement, des financements pérennes pour la R&D dans nos territoires, un processus de décarbonation de l’industrie enclenché.

RETOUR SUR LES DONNEES NATIONALES

SUR LE TERRAIN

Lauréat #FranceRelance pour la décarbonation
Visite de l’usine Placoplatre à Cherves-Richemont – 26/02/2021

Retrouvez mon bilan ici.

Focus sur le Plan « France 2030 »

Plan « France 2030 » : le Président de la République a détaillé les secteurs prioritaires pour faire émerger les champions français et européens de demain.

Car « Nous sommes confrontés à des défis » climatique et environnemental, démographique et d’inégalités, créant une série de chocs dans nos sociétés.

🔷 La clé de la stratégie #France2030 est notre indépendance productive. « Si on ne réindustrialise pas le pays, on ne pourra redevenir une grande nation d’innovation et de recherche. »

🔷La France a un « besoin impérieux » d’accélérer l’investissement public dans l’innovation de rupture et la croissance industrielle.

🔷 Le Président de la République a annoncé un plan d’investissement de 30 Md€ dans les secteurs d’avenir : semi-conducteurs, batteries électriques, intelligence artificielle, nucléaire, avion bas carbone ou encore agriculture, avec un objectif d’accompagner la transition écologique.

10 GRANDS OBJECTIFS

▪️ Mieux produire

1️⃣ Faire émerger des réacteurs nucléaires de petite taille, innovants, plus sûrs, pour mieux gérer nos déchets (1 Md€ dans plusieurs projets).
2️⃣ Devenir le leader de l’hydrogène vert (+500 M€ dans les énergies non renouvelables).
3️⃣ Décarboner notre industrie (-35% d’émissions de CO2 entre 2015 et 2030).
👉 Investissement total : 8 Md€.
4️⃣ Produire 2 millions de véhicules électriques et hybrides.
5️⃣ Lancer le premier avion bas-carbone.
👉4 Md€ pour ces acteurs des transports du futur. « L’automobile et l’aéronautique sont deux secteurs au cœur de l’avenir industriel français. »

▪️ Mieux vivre

6️⃣ Investir dans une alimentation saine, durable et traçable : 2 Md€ (500 M€ de fonds propres) pour l’agriculture et l’alimentation.
7️⃣ Mieux se soigner en produisant au moins 20 biomédicaments contre les cancers, maladies chroniques, dont celles liées à l’âge, et en créant les dispositifs médicaux de demain : 3 Md€ (7,5 Md€ dans le plan annoncé par le PR en juin).
8️⃣ Placer la France à nouveau en tête de la production des contenus culturels et créatifs. « C’est un combat civilisationnel et créateur de valeurs. »

▪️ Mieux comprendre le monde

9️⃣ Prendre toute notre part à la nouvelle aventure spatiale (mini-lanceurs réutilisables d’ici 2026, etc).
🔟 Investir le champ des grands fonds marins.
👉Total des investissements : 2 Md€.

🔷 5 CONDITIONS POUR REUSSIR

1️⃣ Sécuriser l’accès à nos matériaux (appro. en plastiques et métaux, recyclage, filière bois, etc).
👉Au total, 1 Md€ (500 M€ de fonds propres).
2️⃣ Sécuriser l’accès aux composants électroniques à travers une stratégie européenne et française.
👉Total des investissements : 6 Md€
3️⃣Maîtriser les technologies numériques (intelligence artificielle, cyber, le cloud, quantique, etc.).
4️⃣ Soutenir nos talents : 2,5 Md€ investis pour accélérer la formation, etc.
5️⃣ Mener une révolution du capital pour soutenir nos innovations et aider nos start-up à accélérer.
👉Au total, 5 Md€ (3 Md€ en fonds propres).

🔷 LA METHODE

▪️ Une approche européenne.

▪️ Une gouvernance refondue autour de 3 principes : simplification, confiance à l’émergence (start-up, PME, ETI) et transformation culturelle (50 % des fonds dédiés), prise de risque acceptée.

▪️ Des enveloppes évolutives en fonction des besoins.

Retrouvez la présentation du Plan « France 2030 » ici

Pour 2022, un « budget vert » inédit

Pour 2022, la Majorité présidentielle porte un « budget vert » inédit et ambitieux.

Le « budget vert », c’est la budgétisation environnementale de l’État qui présente l’impact environnemental des crédits et des dépenses inscrits en projet de loi de finances.

Le PLF 2022 confirme un budget à la hauteur de nos ambitions environnementales. Le « budget vert 2022 » est en augmentation par rapport à 2021 :

✅ 32,5 milliards d’euros seront dédiés au « budget vert » : réduction des gaz à effet de serre, décarbonisation, développement de nouvelles technologies

✅ les dépenses qui ont un impact favorable sur un ou plusieurs axes environnementaux, tout en ayant un impact sur d’autres axes environnementaux (telles que les dépenses concernant les infrastructures ferroviaires, qui engendrent notamment de l’artificialisation des sols mais portent des mobilités plus vertes) représenteront 4,5 milliards d’euros en 2022

Nous sommes le premier pays à proposer cette méthodologie. Il est essentiel d’accompagner les citoyens pour faire évoluer notre fiscalité pour un meilleur respect de nos engagements environnementaux.

Retrouvez toutes les infos sur le budget vert ici

BUDGET 2022

Poursuivre notre trajectoire

Dès  2018,  nous avons voté une loi de programmation visant à transformer en profondeur le modèle économique et social français et, plus largement, rendre plus de pouvoir d’achat aux Français, de protéger ceux qui en ont le plus besoin, et de faire en sorte que le travail paye. Nous y avons également engagé la transition écologique et solidaire.  Avec ce budget 2022, nous poursuivons la trajectoire fixée en 2018

Le budget de la Nation se décompose en deux volets.
En premier lieu, le projet de loi de finances. Il permet de financer les grandes orientations de l’année, de privilégier les priorités, et de garantir la traduction des objectifs en enveloppes budgétaires dédiées. C’est un acte fort, devant les représentants de la Nation, qui engage l’Etat.

Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), discuté simultanément? vise quant à lui à maîtriser les dépenses sociales et de santé. En fixant les objectifs de dépenses en fonction des prévisions de recettes, le PLFSS détermine les conditions nécessaires à l’équilibre financier de la Sécurité sociale.

A travers ce texte examiné en octobre 2021, ce sont essentiellement trois engagements forts pris par le Président de la République qui seront mis en œuvre :
redresser nos comptes publics ;
poursuivre la baisse massive des impôts ;
améliorer la compétitivité de notre économie.  

Maitriser le déficit sans casser la dynamique enclenchée
Après avoir réduit le déficit public à moins de 3% du PIB en 2018, nous avons dû, face à la crise sanitaire, dépenser davantage, pour protéger « quoi qu’il en coûte » les salariés, les entreprises, et les compétences de la France. Ce choix fort de la majorité présidentielle a démontré toute sa pertinence : il a protégé des millions de Français et d’entreprises ; et aujourd’hui, le chômage est attendu au plus bas depuis 13 ans et nous devrions atteindre 6,25 % de croissance. Ces perspectives économiques doivent se conjuguer à la maîtrise des comptes publics.  La normalisation de nos finances publiques est donc au cœur de ce PLF. Elle sera notamment permise par l’extinction progressive des dispositifs d’aides et le remboursement à long-terme de la dette Covid-19 sans aucune hausse d’impôts ; via la croissance et les recettes que celle-ci génèrera d’ici à 2042. La maîtrise des finances publiques sera aussi portée par les réformes structurelles, comme celle de l’assurance chômage.  Grâce à l’amélioration de la situation sanitaire et à l’embellie économique, le déficit public devrait diminuer de l’ordre de 3,5 points de PIB, passant de 8% en 2021 à 4,8% du PIB en 2022, soit un déficit public presque divisé par deux par rapport à 2020.  

Baisser les impôts, un choix assumé
Ce quinquennat, ce sont 50 milliards d’euros de baisse d’impôts sur 5 ans, bénéficiant en priorité́ aux ménages et aux entreprises.
Nous avons maintenu notre trajectoire de baisse de l’impôt sur les sociétés qui, comme nous l’avions promis au premier jour de ce quinquennat, sera ramenée à 25 % pour toutes les entreprises sans exception en 2022.  
Par ailleurs, la valorisation du travail et l’amélioration du pouvoir d’achat se sont traduites par des baisses d’impôts en faveur des ménages, d’un montant total d’environ 26 milliards d’euros, dont :
5,4 milliards d’euros au titre de la baisse de l’impôt sur le revenu intervenue dès 2019 ;
15,7 milliards d’euros au titre de la suppression de la taxe d’habitation sur les résidences principales. Cette suppression déjà effective pour 80% des ménages, le sera pour 100% de nos concitoyens en 2023.    

Nos usines sont au cœur de la croissance, il faut les accompagner  Depuis 2017, la majorité présidentielle a parié sur l’investissement pour une croissance robuste et écologique. C’est notamment le sens d’une part importante des projets de France Relance, dont 70 milliards d’euros seront déjà̀ engagés d’ici 2022, et surtout de France 2030 qui sera intégré́ à ce budget.  Grâce à ces investissements, la croissance devrait atteindre 6,25% en 2021, et environ 4% en 2022

Un budget qui protège le pays et les citoyens
Depuis 2017, nous faisons le choix d’un réarmement des missions régaliennes de l’État : la justice, la défense et la sécurité : de 2017 à 2022, le budget de la Justice a ainsi augmenté de 30%, dont 8% par an en 2021 et en 2022 ; en 2022, les crédits du ministère des Armées seront dotés d’1,7 milliard d’euros supplémentaires ; le budget du ministère de l’Intérieur augmentera de 1,4 milliard d’euros.  

Et tient compte des impératifs environnementaux
Le PLF 2022 confirme aussi un budget à la hauteur de nos ambitions environnementales.
Le budget du ministère de la Transition écologique sera porté à 49,9 milliards d’euros en 2022, soit une hausse de 3% par rapport à 2021 et de 20% par rapport à 2017.
Ce budget compte notamment le « budget vert 2022 », lui aussi en augmentation par rapport à 2021 :  
les dépenses dites « vertes »* augmenteront pour atteindre 32,5 milliards d’euros en 2022 (hors Plan de Relance), contre 31,4 milliards en 2021 et 29,8 milliards en 2020 ;
– le Plan de Relance, qui porte une contribution supplémentaire aux dépenses vertes de 5,7 milliards d’euros en 2022 ;
– les dépenses qui ont un impact favorable sur un ou plusieurs axes environnementaux, tout ayant un impact sur d’autres axes environnementaux (telles que les dépenses concernant les infrastructures ferroviaires, qui engendrent notamment de l’artificialisation des sols mais portent des mobilités plus vertes) représenteront 4,5 milliards d’euros en 2022.  

*Les dépenses vertes sont des dépenses favorables à l’environnement sur au moins un axe environnemental sans être défavorables par ailleurs

Projet de loi responsabilité pénale et sécurité intérieure

Protéger les Français et ceux qui les protègent

Le projet de loi relatif à la responsabilité pénale et à la sécurité intérieure a été adopté en première lecture par l’Assemblée nationale, jeudi 23 septembre.

Ce texte améliore la réponse pénale pour répondre aux attentes légitimes de nos concitoyens :  

  • En reconnaissant une exception au principe d’irresponsabilité pénale, lorsque l’abolition du discernement de la personne ou l’abolition du contrôle de ses actes au moment du crime ou du délit résulte de la consommation volontaire de substances psychoactives dans le dessein de commettre l’infraction ou d’en faciliter sa commission.
  • En ajoutant deux infractions dans le code pénal afin de réprimer le fait de consommer des produits psychoactifs en ayant conscience que cette consommation est susceptible de conduire à la commission d’atteintes à la vie ou à l’intégrité d’autrui.  
  • En adaptant les moyens dont disposent les forces de sécurité intérieure aux problématiques du quotidien pour les rendre plus efficaces :
    • avec la création de la réserve opérationnelle de la police nationale.
    • par le redéfinition du cadre d’usage et des modalités de contrôle de la captation d’images.
    • avec l’amélioration des procédures de jugement des mineurs
    • et le renforcement des dispositions pénales, telles que le contrôle des détenteurs d’armes ou encore la procédure d’identification des auteurs des rodéos motorisés.    

Il renforce enfin la répression des atteintes commises à l’encontre de nos forces de l’ordre, car il est de notre devoir de protéger ceux qui nous protègent.

Beauvau de la sécurité

Les annonces du Président de la République

Le Président de la République Emmanuel Macron a cloturé le 14 septembre le « Beauvau de la sécurité », en présence de Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur et Éric Dupond-Moretti, Garde des Sceaux, ministre de la Justice.

Dans la continuité du travail mené depuis 2017 sur les questions de sécurité (augmentation continue du budget du ministère de l’Intérieur, renforts de 10 000 policiers et gendarmes sur le terrain, mise en place de la Police de Sécurité du Quotidien etc…), cette concertation nationale a réuni depuis février 2021 syndicats, représentants des forces de l’ordre, élus, magistrats ou encore membres de la société civile.
Elle doit conduire à un grand plan de modernisation de nos forces de police et de gendarmerie afin d’améliorer la protection de la population et permettre aux forces de l’ordre d’assurer leur mission au service de la sécurité du quotidien.

Les principales mesures :

  • Doublement sur dix ans de la présence des policiers sur le terrain
  • Mise en place d’un « centre de formation » sur le maintien de l’ordre pour les policiers
  • Création d’une instance de contrôle parlementaire des forces de l’ordre
  • Mise en place des plaintes en ligne dès 2023
  • Présentation début 2022 d’une loi de programmation et d’orientation de la sécurité
  • Enveloppe de 500 millions d’euros pour la mise en place de ce Beauvau de la sécurité dès 2022 soit 1,4 mds d’euros en deux ans.

Bon à savoir :

Les premières mesures seront votées à l’Assemblée nationale dès la semaine prochaine lors de l’examen du projet de loi « responsabilité pénale et sécurité intérieure » avec entre autres :

  • création d’une réserve opérationnelle de la police nationale,
  • extension du dispositif des amendes forfaitaires délictuelles…

 Pour la sécurité de chacun, nous agissons

Rentrée scolaire 2021

Le nouveau protocole sanitaire en vigueur
Pour mieux accompagner une rentrée scolaire privilégiant l’enseignement en présentiel, tout en limitant la circulation du virus dans les établissements scolaires, le ministère de l’Éducation nationale met en place un nouveau protocole sanitaire pour l’année scolaire 2021-2022. Ce protocole prévoit une graduation des mesures selon la situation épidémique qui pourra être évaluée localement.
Quatre niveaux de mesure

En fonction des données locales d’évolution de l’épidémie, le passage d’un niveau à un autre pourra être déclenché au niveau national ou territorial (département, académie, région) par le ministère de l’Éducation nationale. Le niveau applicable dans les établissements scolaires de l’Hexagone et de la Corse pour la rentrée scolaire est le niveau 2 (niveau jaune) du protocole sanitaire.

Adoption de la loi pour renforcer la prévention en santé au travail : des avancées concrètes

La proposition de loi pour renforcer la prévention en santé au travail a été définitivement adoptée le 23 juillet 2021. Nous accélérons ainsi la modernisation du système de santé au travail.

Ce texte s’appuie sur les constats suivants :

  • L’organisation actuelle du système de santé au travail est issue de réformes successives répondant au double défi de la démographie médicale et la nécessité de développer la prévention des risques professionnels.
  • Depuis plusieurs années, de nombreux acteurs estiment que ce système reposant sur les services de santé au travail interentreprises a atteint ses limites. Un sentiment renforcé par la crise sanitaire qui a mis en évidence des disparités au sein des services de santé au travail (SST).

Cette loi résulte d’une co-construction associant le Parlement, les partenaires sociaux et le Gouvernement, selon un processus inédit. Pour la première fois, un texte présenté par des parlementaires procède à la transposition d’un accord national interprofessionnel dans la loi, signé le 9 décembre 2020 par les partenaires sociaux.

Les objectifs du texte de loi pour la prévention santé au travail :

  1. Développer la culture de prévention au sein des entreprises
  • Renforcement de la traçabilité des expositions professionnelles aux risques professionnels.
  • Mise en place d’un « passeport prévention ».
  • Augmentation de la durée de la formation en santé et sécurité à 5 jours.

  1. Améliorer la qualité des services de santé au travail interentreprises
  • Définition d’une offre socle de services en matière de prévention des risques professionnels.
  • Création d’un nouveau référentiel de certification.
  • Amélioration du suivi en santé au travail des intérimaires, salariés d’entreprises sous-traitantes, prestataires et chefs d’entreprise.

  1. Renforcer la lutte contre la désinsertion professionnelle avec
  • une cellule « prévention de la désinsertion professionnelle ».
  • une visite de mi-carrière professionnelle à 45 ans.
  • le rendez-vous de liaison, pour préparer les conditions du retour du salarié.

  1. Décloisonner la santé au travail et la santé publique
  • Extension des missions des SPST aux actions de promotion de la santé sur le lieu de travail, dont les campagnes de vaccination et de dépistage.
  • Intégration du médecin du travail dans les communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS).
  • Accès du dossier médical partagé par les médecins du travail.
  • Possibilité de recourir à des médecins praticiens correspondants dans les zones déficitaires.
  • Création d’un véritable statut d’infirmier en santé au travail.

Plus d’infos ici.

Pass sanitaire, faisons le point

En quoi consiste le pass sanitaire ?

Il s’agit d’un document, numérique sur l’application « TousAntiCovid » ou en version imprimée, attestant que vous ne pouvez pas être porteur du virus :

  • soit parce que vous avez un test négatif de moins de 48h
  • soit parce que vous disposez d’un cycle de vaccin complet avec 7 jours après la deuxième dose
  • soit parce que vous disposez d’un test RT-PCR positif attestant du rétablissement de la Covid-19, datant d’au moins 11 jours et de moins de 6 mois.

✔️ Télécharger l’appli TousAntiCovid pour Androïd ici et pour Apple ici

Dans quel but ?

Ce « pass sanitaire » est instauré pour permettre de contenir, avant que la couverture vaccinale ne permette d’être tout à fait soulagés des énormes contraintes de cette pandémie, la propagation du virus, ses dommages considérables et l’extrême contagiosité du variant Delta.

Les chiffres épidémiques cités par le Premier ministre, et relevés le 20 juillet, indiquent que 96% des patients infectés par le variant Delta ne sont pas intégralement vaccinés. La protection semble opérante à la fin du processus vaccinal.

Quels bénéfices ?

Ce dispositif de contrôle, même s’il semble contraignant, est le seul moyen actuellement de permettre la reprise des activités auxquelles nous sommes attachés, surtout l’été : Festivals, manifestations sportives, rassemblements festifs, voyages internationaux…

En effet le « pass sanitaire » permet :

  • d’accéder aux lieux de loisirs et de culture rassemblant plus de 50 personnes (salles de spectacle, parcs d’attractions, salles de concert, festivals, salles de sport, cinémas…)

➡️ mise en place depuis le 21 juillet 2021

  • de se rendre dans les cafés, restaurants, centres commerciaux, hôpitaux, maisons de retraite, établissements médico-sociaux, ainsi que pour les voyages en avion, train et car pour les trajets de longue distance.

➡️ mise en place début août

Cela permettra d’éviter un nouveau confinement, et la fermeture des établissements rouverts désormais, en limitant la casse sociale et économique qui en découleraient inévitablement.

Si la situation épidémique l’exigeait, ce qu’évidemment personne ne souhaite, d’autres lieux pourraient s’ajouter à cette déjà longue liste.

Des exceptions indispensables

Pour tenir compte de la situation spécifique de certaines catégories de personnes, l’obligation du « pass sanitaire » est repoussée au 30 août pour :

  • les jeunes de 12 à 17 ans. La raison en est que la vaccination n’ayant été ouverte, pour cette catégorie d’âge, qu’au mois de juin, des millions de jeunes auraient été contraints d’effectuer des tests à répétition pour toutes leurs activités estivales, à partir du 21 juillet. Cet aménagement permettra, d’ici au 30 août, aux 12-17 ans d’être vaccinés.
  • les salariés des lieux et établissements recevant du public.
    Pourquoi ? Pour ces salariés, n’ayant pas encore reçu deux doses de vaccin un tes t chaque jour serait quasi obligatoire.

Dans ces deux cas, la 1ère injection devra être réalisée au plus tard le 1er août.

Plus d’informations

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