Projet de Loi de Finances (PLF) 2024

Projet de Loi de Finances (PLF) 2024

Le budget que nous présentons assume une triple responsabilité.

Responsabilité vis-à-vis de nos finances publiques.
Ce budget, c’est celui de la réduction de nos dépenses. Il nous permet de faire 16 Mds€ d’économies et s’inscrit dans la trajectoire de notre LPFP de réduire le déficit public à 2,7 % d’ici la fin du quinquennat. Ce PLF nous permettra de réduire notre déficit à 4,4 % du PIB. Nous devons être fiers de le porter, fiers de le défendre face aux attaques des oppositions. Ces derniers proposent soit de ne faire aucune économie soit, aucun investissement dans nos services publics.

Responsabilité vis-à-vis des Français.
Ce budget consacre une augmentation significative des moyens de la justice, de la défense, de la sécurité, de l’éducation, du pouvoir d’achat, répondant ainsi aux attentes de nos compatriotes.

– Responsabilité vis-à-vis de notre transition écologique.
Ce budget connaît une hausse de 7 Mds€ (+21%), en passant de 33 à 40 Mds€. C’est un objectif très ambitieux et en cohérence avec les conclusions du rapport de Jean Pisani-Ferry. Ce budget permet de répondre au défi climatique en deux étapes. D’abord, avec un travail de dimensionnement de l’effort, puis avec le travail du gouvernement et de la PM sur la répartition de cet effort dans le temps. Ces 40 Mds€ sont ceux de la cohérence.

Malgré la crise et le poids considérable de notre dette, ce budget est positif pour tous les secteurs et tous les Français : tous les budgets principaux de l’Etat sont en augmentation par rapport à l’année dernière. Notre majorité porte des mesures de justice et présente un budget qui permet de maintenir le cap de réduction du déficit.

Laissant les oppositions à leur concours de dépenses, nous faisons le choix de présenter aux Français un budget responsable.


Les amendements que j’ai défendus
J’ai tout d’abord voulu rappeler au gouvernement la nécessité de pérenniser le régime « cat-nat » (catastrophes naturelles) en mettant en œuvre rapidement une réforme du financement public-privé assurantiel des sinistres liés au retrait-gonflement des argiles lié à la sècheresse.
J’ai également porté un amendement visant à augmenter le crédit d’impôt pour la réalisation des films d’animation afin de permettre à nos studios de production, notamment à Angoulême, d’être plus compétitifs sur le marché international et ainsi rendre notre pays plus attractif.

Sandra Marsaud

Laisser un commentaire