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"Notre avenir commun s'écrit dès aujourd’hui.

Ensemble, nous pouvons atteindre le plein emploi sur la circonscription, fédérer les énergies pour un développement concerté et durable du mix énergétique, encourager l’innovation industrielle et agricole. Aussi je défendrai à l’Assemblée Nationale, et au sein de la commission des Affaires économiques en particulier, toutes les initiatives qui permettront de réaliser ces ambitions."

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Réseaux sociaux : protéger nos enfants, une urgence nationale

La commission d’enquête sur TikTok, présidée par ma collègue Laure Miller a rendu son rapport ces derniers jours. Après des mois d’auditions et une consultation record : 31 000 réponses, dont 19 000 lycéens, les conclusions sont claires : il est temps d’agir.

Le constat est alarmant :
-70 % des mineurs passent plus de 3h/jour sur les réseaux sociaux.
-TikTok est utilisé par 72 % des 16-18 ans et 64 % des 12-15 ans.
-Les algorithmes poussent des contenus anxiogènes, captant l’attention et provoquant dépendance, isolement et troubles du sommeil.
-La modération est inefficace, facilement contournée.

Nos enfants en sont les premières victimes.

Il faut agir par des mesures fortes pour protéger, encadrer et prévenir.

1. Au niveau européen

    – Interdiction des réseaux sociaux, hors messageries, aux moins de 15 ans
    – Paramètres adaptés à l’âge des mineurs : empêcher leur désactivation
    – Modération : définir des standards minimaux en matière de contenu et de durée des formations et conditions de travail des modérateurs
    – Réflexion sur le statut d’éditeur des plateformes
    – Digital Fairness Act : obliger les plateformes à proposer des paramètres spécifiques de personnalisation ; imposer la diversification des contenus recommandés ; imposer une part obligatoire d’aléatoire dans les algorithmes de recommandation
    – Obligation de pluralisme algorithmique

    2. En France

    – Interdiction des réseaux sociaux, hors messageries, aux moins de 15 ans
    – Établir, pour les 15-18 ans, un couvre feu numérique de 22h à 8h pour les réseaux sociaux
    – Pérenniser et généraliser le dispositif « portable en pause » dans les établissements scolaires
    – Décroissance digitale au sein de l’Education nationale : évaluer l’apport des outils numériques
    – Mettre en oeuvre les recommandations de la commission « enfants et écrans » dans nos
    administrations
    – Sensibiliser les parents : message dans le carnet de santé ; prévention via la PMI ; message de prévention sur les emballages des téléphones
    – Orienter les parents : procédure de labellisation des applications et systèmes de contrôle parental ; label pour les téléphones sans accès à internet

    3. A long terme

    – Former les personnels éducatifs et du secteur médical et médico-social
    – Développer les réponses aux problèmes de santé mentale : renforcer les moyens de repérage ; communication
    – Travail de vigilance : évaluer les conséquences psychologiques des réseaux sociaux sur les mineurs ; évaluer la nécessité d’interdire les réseaux sociaux avant 18 ans ; créer un délit de négligence numérique pour les parents après trois ans de campagne d’information massive
    – Proposer un monde déconnecté : accompagner les collectivités, financer, soutenir et développer les initiatives « sans écran »

    Ces recommandations font écho aux propositions de Gabriel Attal, formulées avec le pédopsychiatre Marcel Rufo, dans une tribune publiée dans Le Figaro « Déclarer l’état d’urgence contre les écrans » :
    – Dépister systématiquement l’addiction aux écrans aux âges clés : 6ème et 2nde
    – Interdire l’accès aux réseaux sociaux pour les moins de 15 ans
    – Instaurer un couvre-feu numérique pour les 15-18 ans (22h-8h)
    – Passer les réseaux sociaux en noir et blanc après 30 minutes d’usage pour les mineurs
    – Limiter le temps d’accès à 1h/jour pour les 15-18 ans
    – Créer un « addict-score » public pour évaluer l’impact addictif des plateformes
    – Taxer les revenus des plateformes (2%) pour financer la recherche en santé mentale
    – Possibilité d’interdire l’accès en France aux plateformes récalcitrantes

    Des cérémonies pour la mémoire de la Libération de la France en Charente

    En juin 1944, après quatre années d’occupation allemande, les maquisards intensifient leurs opérations afin d’empêcher les troupes d’occupation de remonter vers le front du débarquement. Deux grands axes deviennent alors des cibles prioritaires : la ligne de chemin de fer Bordeaux–Paris et la route nationale 10, systématiquement frappées par des sabotages, des mitraillages et des bombardements.

    À la mi-août, les forces allemandes sont menacées d’encerclement à la fois par la percée américaine en Normandie et par le débarquement franco-américain en Provence, elles reçoivent l’ordre de se replier le 19 août. La libération de Limoges par les FFI du colonel Guingouin, le 21 août, ferme la route nationale 20, coupant l’une des principales voies de repli vers le nord. Il ne reste alors plus aux troupes allemandes qu’une seule issue : la route nationale 10, qui traverse la Charente. La dernière grande colonne de la Wehrmacht à s’y engager, forte d’environ 20 000 hommes, est placée sous le commandement du général Elster.

    Face à cette menace, les maquis charentais – Bir Hacheim, Foch, SSS et les Francs-Tireurs-Partisans Bernard – et leurs alliés de Dordogne – la brigade RAC, les FTP Soleil et Ricco se coordonnent et permettent de rassembler plus de 5 000 combattants.

    C’est dans ce contexte que se déroule la libération d’Angoulême. Le 31 août 1944, après le départ précipité des troupes allemandes et sous la pression des FFI, la ville est libérée. Dans les jours qui suivent, l’ensemble du département passe sous le contrôle de la Résistance.

    Source : https://fusilles-40-44.maitron.fr/angouleme-charente-combats-de-la-liberation-18-aout-1er-septembre-1944/

    À Fouquebrune, la cérémonie s’est tenue au monument commémoratif érigé au lieu-dit l’Etang-Gènevreau, en souvenir des trois civils et des deux résistants, qui ont tragiquement perdu la vie le 24 août 1944.
    Les résistants de la RAC s’étaient opposés à un détachement allemand qui se retrancha dans la maison de Raymond et Roger Ferrand, qu’ils tuèrent lorsque ces derniers essayèrent de fuir, ainsi qu’un autre civil, Jean Gaillard. Le combat se poursuivit la nuit, Jean Julien et Georges Fermigier, perdirent la vie après avoir tenu tête aux Allemands.
    Chaque année, une cérémonie se déroule en alternance à Fouquebrune, Mouthiers-sur-Boëme, et Torsac.

    La commémoration à la mémoire des combattants du maquis d’Armelle, s’est déroulée aux monuments aux morts de Douvesse (Bouteville), Saint-Même-les-Carrières et Lartige (Jarnac).
    Le 29 août 1944, la capture de 2 soldats allemands par les FFI du maquis d’Armelle provoqua l’arrivée d’un détachement de la Wehrmacht. Les maquisards perdirent 3 hommes tués au combat, Roger Boutin, Georges Buisson et Pierre Hays, ainsi que 2 hommes torturés et abattus le lendemain à Lartige, Robert Pauillac et André Nivel.

    À Cognac, un hommage fut rendu aux Maquisards avec un temps devant leur plaque commémorative, avant que la cérémonie ne se poursuive au Monument aux Morts.
    Alors que l’unité allemande se repliait vers le nord, d’autres formations traversaient Cognac. Parmi elles, la 158ᵉ division de sécurité, chargée de sécuriser la retraite de la colonne Ester. Deux maquisards, Juan Lozano et Pierre Weyland, furent tués par les forces allemandes le 28 ou le 30 août 1944.


    Des temps essentiels pour la mémoire et l’histoire, qui ont marqué notre territoire, en présence des élus, des autorités militaires, des anciens combattants, des porte-drapeaux, des représentants associatifs et des habitants. Ces cérémonies rendent hommage aux femmes et aux hommes, résistants ou militaires, qui ont donné leur vie pour la libération de la Charente et de la France, et contribuent à préserver le souvenir de ceux qui, au péril de leur vie, ont combattu pour la liberté.

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