Retrouvez les temps forts du mois de février, à Paris comme en circonscription : temps d’échange autour du cognac, mission d’évaluation du programme « Action cœur de ville », visites de salons, cérémonies, réunions de travail,…
La France en première ligne de la révolution de l’intelligence artificielle

Les 10 et 11 février 2025, la France a accueilli à Paris le Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle, un événement majeur qui a confirmé notre pays comme un leader incontournable de cette révolution technologique. Sous l’impulsion du président de la République, Emmanuel Macron, la France se dote des moyens nécessaires pour figurer parmi les grandes puissances mondiales de l’IA, tout en affirmant son attachement à une intelligence artificielle éthique, régulée et au service de tous.
Lors de ce sommet, le chef de l’État a annoncé des investissements historiques de 109 milliards d’euros en faveur de l’intelligence artificielle. Cet engagement massif témoigne de l’ambition du gouvernement de faire de la France un acteur clé du numérique, en misant sur l’excellence scientifique et industrielle de notre pays. Parmi ces financements, 50 milliards d’euros proviennent des Émirats arabes unis, tandis que des entreprises de premier plan, telles qu’Amazon, Digital Realty, Equinix ou encore la licorne française Mistral AI, participent activement à cet essor technologique.
Cette mobilisation exceptionnelle permettra à la France de renforcer ses infrastructures numériques, avec la construction de centres de données de nouvelle génération, alimentés par une énergie décarbonée. Elle favorisera également la recherche et l’innovation dans l’IA, notamment en soutenant nos start-ups et nos talents, et en consolidant notre souveraineté technologique face à la concurrence internationale.
Emmanuel Macron l’a rappelé avec force : l’Europe doit accélérer et prendre toute sa place dans la compétition mondiale de l’intelligence artificielle. Face aux géants américains et chinois, la France entend promouvoir une vision européenne de l’IA, respectueuse des droits fondamentaux, de la propriété intellectuelle et de la protection des données. Cette démarche volontariste s’inscrit dans la continuité des initiatives portées par le président depuis 2017, visant à faire de notre pays un pôle d’excellence technologique.
En parallèle, le sommet a permis d’engager un dialogue approfondi entre les États démocratiques sur l’encadrement et la régulation de l’intelligence artificielle. Car si l’innovation doit être encouragée, elle ne peut se faire au détriment de nos valeurs. La France plaide ainsi pour un développement équilibré de l’IA, garantissant la transparence des algorithmes et la protection des citoyens, notamment des plus jeunes.
Présentation de la rentrée scolaire 2025 en Charente

Le lundi 3 février, nous avons été reçus avec les parlementaires par la Direction des Services Départementaux de l’Éducation Nationale (DSDEN) de Charente pour une présentation des grandes orientations de la rentrée scolaire 2025. Cette réunion a permis d’aborder les évolutions démographiques du département et leurs conséquences sur l’organisation scolaire.
Une baisse continue des effectifs
Le Directeur Académique a exposé la politique pédagogique et éducative en tenant compte des dynamiques démographiques actuelles. Entre 2019 et 2024, la Charente a enregistré une diminution significative des effectifs scolaires, avec près de 2 300 élèves en moins dans le premier degré. Cette tendance se poursuivra en 2025 avec une perte estimée à 430 élèves supplémentaires. Dans le second degré, la baisse est également marquée : 848 élèves en moins entre 2019 et 2024, et encore 437 élèves de moins à la rentrée 2025.
Impact sur les emplois et les structures scolaires
Cette diminution du nombre d’élèves entraîne inévitablement des suppressions de postes. Ainsi, six enseignants seront en moins dans le premier degré et 85 emplois seront supprimés dans le second degré à l’échelle du département. Cette situation soulève d’importants défis pour l’organisation de l’enseignement en Charente.
Des enjeux essentiels pour l’avenir de l’École en milieu rural
Face à cette réalité, deux enjeux majeurs se dégagent pour assurer une École de qualité en Charente :
– Maintenir une organisation scolaire efficace et durable malgré la diminution des effectifs.
– Répondre aux défis climatiques et énergétiques afin de garantir des conditions d’apprentissage optimales.
– Une nouvelle approche du maillage scolaire
Dans ce contexte, la nécessité de restructurer le maillage scolaire devient une priorité. Il est essentiel de dépasser l’approche traditionnelle d’une école par commune pour adopter une vision plus large et territorialisée : « une école pour ma commune dans un territoire commun ».
Un engagement collectif pour l’avenir
Nous devons nous saisir collectivement de ces enjeux afin d’assurer l’attractivité de notre territoire. L’École joue un rôle central dans la dynamique locale et doit être un facteur d’attractivité pour les familles souhaitant s’installer en Charente. C’est ensemble que nous construirons l’École de demain, adaptée aux évolutions démographiques et aux défis du XXIe siècle.
Observatoire des dynamiques rurales de la Charente : une réflexion nécessaire l’avenir de nos écoles
Le lundi 24 février, s’est tenu l’Observatoire des dynamiques rurales de la Charente à la Préfecture, initiative gouvernementale pour se projeter et mettre en lumière les évolutions démographiques et leurs impacts sur le territoire en matière scolaire. Sur la base de données INSEE, une tendance claire se dessine : la baisse continue de la population scolaire, annonçant des défis majeurs pour l’avenir des écoles dans notre département.
Une démographie scolaire en repli continu
Les données présentées confirment une diminution des effectifs scolaires depuis plus d’une décennie. Ainsi, les effectifs du premier degré sont passés de 28 179 élèves en 2013 à 23 890 en 2025, avec une prévision de 23 277 en 2027. Une tendance similaire est observée pour les collèges, où les effectifs devraient tomber sous la barre des 12 000 élèves en 2027, contre plus de 13 500 en 2013.
L’une des principales causes de cette décroissance est la baisse de la natalité, avec un indicateur conjoncturel de fécondité tombé à 1,70 enfant par femme en 2023. À cela s’ajoutent des départs marqués dès l’âge de 18 ans, contribuant à un vieillissement accéléré de la population charentaise.
Des fermetures d’écoles inévitables
Face à cette baisse des effectifs, la question du maintien des écoles se pose avec acuité. En 2024, 14 collèges comptent moins de 300 élèves, dont 10 avec un effectif inférieur à 250. En 2027, ce chiffre grimperait à 17 collèges sous la barre des 300 élèves, avec 4 établissements en dessous de 100 élèves. Ces chiffres rendent inéluctable la nécessité de réorganiser le maillage scolaire.
Des performances scolaires affectées
Les études démontrent que la taille des classes influence les résultats scolaires. Des effectifs trop réduits entraînent une diminution des interactions et un appauvrissement des dynamiques pédagogiques. Or, de plus en plus d’écoles rurales se retrouvent avec des classes très peu nombreuses, ce qui risque d’accentuer les écarts de réussite entre les territoires.
L’Observatoire des dynamiques rurales a ainsi permis de dresser un état des lieux, appelant à des décisions adaptées pour accompagner cette transition démographique et garantir un accès équitable à l’éducation sur tout le territoire charentais.
Une décision difficile pour les maires mais une nouvelle dynamique à impulser
Fermer une école est une décision lourde de conséquences, tant sur le plan politique que social, pour un maire. Cependant, cette responsabilité ne devrait pas reposer sur une seule personne. La décision de la communauté de communes Lavalette-Tude-Dronne de prendre en charge la compétence scolaire au bénéfice des communes illustre une approche collective et solidaire. Elle a permis d’instaurer une véritable dynamique territoriale et d’éviter que des maires ne portent seuls le poids d’une décision aussi déterminante, avec la mise en œuvre d’une restructuration en « pôles scolaires » sur l’ensemble de la communauté de communes .
Une victoire pour la viticulture sur la transmission du foncier viticole

Dans le prolongement des travaux menés ces dernières années et notamment du rapport de mon ancien collègue Eric Girardin pour assurer la transmission familiale du foncier et des exploitations viticoles (2022), le gouvernement a permis une avancée majeure pour la transmission du foncier viticole dans le cadre du Projet de Loi de Finances (PLF) pour 2025: une exonération fiscale de 75 % jusqu’à 20 millions d’euros a été adoptée pour la transmission à titre gratuit des terres viticoles, sous réserve d’une conservation du bien pendant 18 ans.
Cette réforme constitue une véritable révolution dans la fiscalité de la transmission du foncier agricole. Le Premier ministre, François Bayrou, a activé l’article 49.3 de la Constitution ce lundi 3 février 2025 pour faire adopter le PLF. Celui-ci modifie en profondeur l’article 793 bis du Code général des impôts, en augmentant significativement les plafonds d’exonération fiscale :
– L’exonération de 75 % pour la transmission de terres agricoles est doublée, passant de 300 000 € à 600 000 €, à condition que le bien soit conservé pendant cinq ans.
– Pour une conservation prolongée à 10 ans, le plafond de 500 000 € est multiplié par 40 et atteint ainsi 20 millions d’euros pour une propriété maintenue pendant 18 ans.
– Au-delà de ces plafonds, l’abattement fiscal s’établit à 50 %.
Cette mesure représente un souffle d’air frais pour la viticulture française, confrontée à des défis économiques et à un enjeu majeur de renouvellement des générations. En facilitant la transmission des exploitations, le Gouvernement renforce notre modèle agricole et viticole familial et assure un avenir durable à nos territoires viticoles.
Un pas décisif vient d’être franchi pour la viticulture française : poursuivons nos efforts pour que notre terroir continue de rayonner à travers le monde !
Wine Paris – Salon international des vins et spiritueux : un rendez-vous important pour nos filières, une ouverture sur la France et sur le monde












Lundi 10 février, j’étais présente à l’inauguration du salon Wine Paris aux cotés des ministres Annie Genevard, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire de la France, Laurent Saint-Martin, ministre chargé du Commerce extérieur et des Français de l’étranger et Nathalie Delattre, ministre chargé du Tourisme.
– Avec Laurent Saint-Martin, et Jean-François Portarieu, co-président du groupe d’études sur la vigne et le vin dont je suis membre, nous avons échangé avec les acteurs de la filière vin sur les défis et opportunités du secteur.
– Un déjeuner enrichissant avec la Maison des Vins et Spiritueux, représentée par son président Jean-Pierre Cointreau, Jérôme Perchet, président de la fédération française des vins d’apéritif, Michel Chapoutier, président de l’Union des maisons et marques de Vin avec mes collègues du groupe d’études Vin et Vigne.
– Échanges l’après-midi avec les producteurs de vin et des spiritueux de Nouvelle-Aquitaine, du Sud-Ouest et du Centre-Val de Loire.
– Conférence sur la transition agroécologique en viticulture avec Moët-Hennessy.
Un moment fort pour réaffirmer notre soutien à cette filière d’excellence, qui fait briller la France à l’international !
Retour sur la visite de la présidente de l’Assemblée nationale en Charente
Le 31 janvier, j’ai eu l’honneur d’accueillir en Charente Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale, pour son 53ème déplacement officiel.
C’est un événement historique : jamais la Charente n’avait accueilli le 4e personnage de la République, selon les archives de la préfecture.
Une immersion culturelle au Festival de la BD


La journée a démarré en immersion au Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême. Ce rendez-vous mondialement reconnu incarne à la fois l’ancrage local et l’ouverture sur le monde. Passionnée de mangas et engagée en faveur de l’accès à la culture pour les jeunes, Yaël Braun-Pivet a découvert les expositions, exploré le quartier dédié à la bande dessinée japonaise et échangé avec les organisateurs ainsi qu’avec le maire d’Angoulême.
Au cœur du patrimoine et de l’excellence locale










Ensuite, direction Segonzac, berceau d’un savoir-faire ancestral : la production de cognac. Accueillie par la maison Cognac Frapin, la présidente de l’Assemblée nationale a visité les chais et la distillerie, avant d’échanger sur les défis et ambitions de la filière, avec ses représentants par famille.
Echanges directs avec les citoyens lors d’un déjeuner à la mairie de Segonzac








Un moment de dialogue et de convivialité a par la suite été organisé à la mairie de Segonzac avec les forces vives du territoire : entrepreneurs, associations et élus. Ces échanges directs ont permis de mettre en lumière des initiatives locales dynamiques et porteuses d’avenir.
Un engagement pour le numérique inclusif










Enfin, cap au sud de la circonscription, à Montmoreau, où l’accès au numérique est un enjeu majeur. Ensemble, nous avons visité l’Espace Numérique Sud Charente, une initiative essentielle soutenue par les collectivités locales, le Département et l’Etat. Ce lieu incarne une réponse concrète aux besoins des habitants en matière d’inclusion et d’accompagnement numérique.
Un grand merci !
Cette journée riche en rencontres et en échanges n’aurait pas été possible sans l’engagement de toutes celles et ceux qui ont contribué à son succès. Merci aux organisateurs, aux élus, aux acteurs économiques et associatifs, et à tous ceux qui font vivre notre territoire au quotidien !
Je tiens à remercier celles et ceux qui ont aidé à la réussite de chacune de ses étapes !
Photographies : Mathieu Martines / équipe parlementaire
Janvier 2025 en images
Retrouvez les temps forts du mois de janvier, à Paris comme en circonscription : visite de la présidente de l’Assemblée nationale, cérémonies de vœux, commémoration, mission d’information relative aux stratégies de marché de la filière viniviticole, réunions et rendez-vous, Parlement des enfants,…
« Cumul des mandats » : une idée révolue ?
Au niveau national comme local, le débat sur le « cumul des mandats » refait surface. Cette proposition vise à permettre aux parlementaires de retrouver un exécutif local (maire, maire-adjoint, président ou vice-président d’une collectivité) ou vice-versa, dix ans après l’entrée en vigueur de la loi sur le non-cumul.
Pour ma part, je ne voterai certainement pas en faveur de ce retour, et ce pour plusieurs raisons.
Dans un contexte d’urgence national, ce n’est pas vraiment la priorité. Sommes-nous, avec cette idée, en train d’apporter une réponse adaptée à l’urgence et à la responsabilité que méritent nos concitoyens ? Je ne le pense pas. Les français percevraient une loi conçue par et pour les élus eux-mêmes, de manière évidente, comme un coup porté à leur confiance, un message d’irresponsabilité politique.
Le renouvellement démocratique serait menacé. En tant qu’élue issue de la société civile, je mesure ce que la loi de 2014 a permis. En 2017, elle a marqué un véritable tournant en ouvrant les portes de l’Assemblée nationale à des profils nouveaux, issus de différents horizons, et non seulement à des figures locales déjà installées. Cette diversité dérange-t-elle certains ? Certainement. Mais devrais-je moi-même renier l’opportunité qui m’a été donnée de représenter dignement mon territoire et ses habitants, sans passer par les « codes » traditionnels de la notabilité locale…
Revenir au cumul reviendrait à sous-entendre qu’un élu local est plus légitime pour devenir parlementaire. Mais faut-il nécessairement être un élu local pour comprendre et représenter la diversité des Français : monde économique, associatif, rural ou urbain, je ne suis pas convaincue.
Des solutions restent à explorer. En réalité, cette proposition remet à l’ordre du jour une critique infondée : celle des parlementaires issus de la société civile, jugés « déconnectés ». Pourtant, à l’aube de mon troisième mandat, je peux garantir à quiconque que ces années m’ont permis de prouver que l’on peut représenter efficacement les charentais et charentaises tout en venant d’un autre parcours.
Enfin, il convient de rappeler que le cumul existe encore sous d’autres formes : un parlementaire peut cumuler plusieurs fonctions locales non-exécutives, et les élus locaux peuvent cumuler des exécutifs. Peut-être devrions-nous réfléchir à une réforme plus large, comme celle du conseiller territorial, pour améliorer notre organisation sans revenir au cumul.
Dans ces temps complexes, l’humilité, l’écoute et le sens des priorités doivent guider nos choix.
Ce qui change au 1er décembre 2024

Versement de la prime de Noël, ouverture de la plateforme Parcoursup… découvrez ce qui change à partir du 1er décembre2024 :
Prime de Noël
La prime de Noël est versée automatiquement le 17 décembre aux ménages bénéficiaires de minima sociaux par la Caisse d’allocations familiales (Caf) ou la Mutuelle sociale agricole (MSA).
Son montant varie en fonction de la composition du foyer.
Parcoursup
Le site Parcoursup ouvre le 18 décembre 2024, avec des fiches de formations détaillant les dates de journées portes ouvertes, les débouchés professionnels et les poursuites d’études.
Nouveauté cette année : une rubrique fournit des données sur le profil des candidats admis des années précédentes et sur la réussite et l’insertion professionnelle liées à chaque formation.
Découvrez le calendrier Parcoursup 2025 (lien hypertexte : https://www.parcoursup.gouv.fr/calendrier)
Consultation à 30 euros
Le tarif de la consultation chez le médecin généraliste passe à 30 euros à partir du 22 décembre, à la suite d’un projet d’accord finalisé par l’Assurance maladie et les syndicats de médecins libéraux.
Novembre 2024 en images
Retrouvez les temps forts du mois de novembre, à Paris comme en circonscription : mission d’information relative aux stratégies de marché de la filière viniviticole, réunions et rendez-vous, cérémonies, assemblée générale, émission « Politiques à table »…